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Lieu-dit:
Bénand
Cadastre sarde
de 1730 (maisons
Birraux):
En 1730, il existe trois
maisons Birraux qui appartiennent à
(du Nord au Sud):
-
Antoine Birraux (vers
1710-1780
à
Lugrin) feu André (décédé en
1693):
-
François Birraux (1695-1772) feu Jacques (1670-1717):
-
François Birraux
(?) et son frère (Joseph
(1701-1757)) feu François
(décédé en 1717):
2ème
génération:
1ère maison:
2ème
maison :
Historique
commun jusqu'à la 3ème génération avec leur maison du
chef-lieu (voir chez "Marius"
ou chez "Nina")
François
Birraux (1695
à Bénand-1772) se marie une 1ère fois en 1721 avec
Josephte Peillex (?) et une 2ème fois en 1728 avec Marie Chambat
(1708-1769) avec qui il a trois enfants:
il
semble que cette famille
Birraux soit partagée entre cette maison de Bénand et celle du
chef-lieu
3ème
maison:
François Birraux
(décédé en 1717)
s'est
marié en 1700 avec Françoise Pinget (1673-1727) de Creusaz
(voir chez "Joson").
Ils ont deux fils:
-
François
(?),
propriétaire de la maison en 1730
-
Joseph
(1701-1757),
propriétaire de la maison en 1730,
qui se marie en 1742 avec Françoise Arrandel (1719-1781) de
Charmet (voir chez "Pierre
Birraux").
Ils habitent Sur les Crêts
(voir
chez "Valencien")
3ème
génération:
2ème
maison:
Pierre
Birraux (1735-1817) se marie en 1761 avec Andréaz Trincat
(1741-1794) de Trossy (voir chez "les Rouges").
Ils ont cinq
enfants:
-
François
(1763-1834):
-
ordonné
prêtre le 19 septembre 1789. Vicaire à
Abondance au moment où la Révolution éclata. Après avoir
refusé de prêter le serment schismatique, il se réfugia
en Valais pendant deux ans
-
en
avril 1795, on le retrouve à Bernex où il s'installe comme
missionnaire, au péril de sa vie
-
en
septembre 1803, il est nommé curé de Thoiry
-
en
juillet 1808, il est nommé curé de Ballaison où il
laissa "le souvenir d'un prêtre bon, zélé,
charitable, d'une grande simplicité dans ses manières et
son langage"."le 12 février 1834, comm il
finissait d'imposer les Cendres, il tomba, frappé de
paralysie. Depuis ce jour il ne put retrouver l'usage de ses
jambes. Le 25 février, il fit son testament par lequel il
léguait tous ses avoirs à l'école des filles, avec charge
de réciter un Pater et un Ave après chaque classe...le 20
avril il rendait sa belle âme à Dieu"
-
André
(1768-1818) qui se marie en 1792 avec Françoise Blanc
(1769-1843). Ils habitent le chef-lieu (voir chez "Nina"
ou chez "Marius")
-
Joseph
(1772-1854) qui habite ici
-
Michel
(1775-1856) qui se
marie en 1805 avec Rose Birraux (1779-1846) de Bénand
(voir
chez les "Mortins").
Ils
habitent le chef-lieu (voir chez "Citron")
-
Gabriel
(1778-1836) qui
se marie en 1807 avec Françoise Buttay (1788-1848) du
chef-lieu (voir
chez "Pôlson").
Il habitent le chef-lieu (voir chez
"la
Marie à Vincent")
3ème
maison:
François Birraux (?) se marie en ? avec Catherine Ecure
(vers
1733-1799
à Evian). Ils ont un fils:
4ème
génération:
2ème
maison:
Joseph
Birraux (1772-1854) se marie en 1819 avec Anne Buttay
(1776-1835) de Chez Buttay (voir chez "le
Secrétaire"). Ils ont un fils:
5ème
génération:
2ème
maison:
Joseph
Birraux (1819-1888) dit "Lolon", recensé ici en 1886,
se marie en 1841 avec
Claudine Birraux (1814-1875) du chef-lieu (voir chez "François
à Charles"). Ils ont
dix enfants:
-
Philomène
(1841-1915) qui se marie en 1865 avec Joseph Portier (né en
1835). Ils
habitent le hameau de Trossy, commune du Lyaud
-
Pierre
Louis (1843-1861)
âgé de dix-huit
ans
-
Eugène
(1844-1899):
-
étudie
au Séminaire d'Annecy
-
ordonné
prêtre le 25 mars 1871
-
1
avril 1871, vicaire à Combloux; 16 novembre 1873 vicaire à
Chilly
-
6
juin 1875, missionnaire de Saint-François de Sales (décède
le 27 juillet 1899)
-
Péronne
Véronique
(1845-1926) qui est recensée comme tailleuse au chef-lieu en 1886 (voir chez "les
Lolones")
-
Silvin
(7 février 1847-13 février
1847) âgé
de six jours
-
Joseph
(1848-1907) dit "Lolon" qui est recensé ici en 1886:
-
le 20
août 1869 il incorpore le 55ème de Ligne, 107ème régiment
territorial d'infanterie. Campagne contre l'Allemagne du 29 juillet
1870 au 10 juin 1871. Prisonnier de guerre du 28 octobre 1870 au 10
juin 1871. Renvoyé dans ses foyers le 30 juin 1874, a reçu un
certificat de bonne conduite. Il mesure 1m63
-
Célestine
(1849-1919 à Thollon) qui se marie en 1872 à Thollon avec Joseph Ducrettet
(né le 20 juillet 1849) du hameau du Nouy à Thollon
-
Marie
Catherine (1851-1936) qui est recensée au chef-lieu en 1896 (voir chez "les
Lolones")
-
Constance
(1856-1908) qui
est recensée ici en 1886
-
Judith
(1858-1928) qui est recensée comme modiste au chef-lieu en
1886 (voir chez "les
Lolones")
Historique
de la maison depuis le recensement de 1886:
Recensement de 1886
(maison Birraux)
Joseph Birraux
(1848-1907) dit "Lolon" vit avec:
-
son père:
-
sa soeur:
-
sa femme:
-
ses quatre enfants:
Recensement de 1896
Joseph
Birraux
(1848-1907) dit "Lolon" vit avec sa femme Séraphine Birraux (1853-1930) et trois de
leurs six enfants:
Il
manque un fils:
Recensement de 1901
Joseph Birraux
(1848-1907) dit "Lolon" vit avec sa femme Séraphine Birraux (1853-1931) et trois de
leurs sept enfants:
Recensement de 1906
La maison est
inhabitée car la famille Birraux a déménagée dans sa nouvelle maison
du chef-lieu (voir chez "Lolon")
Recensement de
1911
Séraphine Birraux
(1853-1931),
veuve de Joseph Birraux (1848-1907) dit "Lolon", vit avec cinq de ses huit enfants:
Cadastre de 1920
En 1920, la maison
est partagée entre deux propriétaires:
-
François Birraux (1873-1945) dit "François à Gabriel"
qui habite à côté (voir
chez "les Pierres") possède
l'arrière de la maison (côté Nord). Il est le petit-fils de Gabriel
Birraux (1778-1836) (voir
ci-dessus 3ème génération)
-
Joseph Birraux
(1848-1907) dit "Lolon" possède l'avant de la maison (le
côté Sud)
Recensements de 1921, 1926 et
1931
La maison est
inhabitée car la famille Birraux a
de nouveau déménagé dans sa nouvelle maison
du chef-lieu (voir chez "Lolon")
Elle sera
rachetée par les voisins (voir ci-dessous)
Recensement de 1936
(maison Chevallay)
Joseph
Chevallay (1896-1962) originaire de la mitoyenneté de la maison (voir
chez "les Aubins")
vit avec sa femme
Marie-Louise Pernoud (1898-1971)
de Sallanches, modiste et leur fils:
Ils étaient
recensés au chef-lieu en 1931 (voir "la cure").
Après 1936
un deuxième fils s'ajoute au foyer:
Ils déménageront
à Larringes puis à Evian.
Le
surnom "Lolon":
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