Les surnoms de Chez Buttay

Situation

Photos Actualité

Chez le Secrétaire

anciennement deux maisons: chez Ranet et chez le syndic

Lieu-dit: Chez Buttay

Cadastre sarde de 1730 (maisons Buttay):

En 1730, il existe: 

  • une maison qui appartient à:

    • François Buttay (1704-1744) et frère (probablement Joseph (1696-1786)) feu Honorable André (1665-1723) dit "Dotet"

  • une "maison et grange" qui appartient à:

    • François Buttay (1704-1744) dit "Badiset" feu Honorable André (1665-1723) dit "Dotet" et son cousin (probablement Jacques Buttay (?) dit "Ranet")

 François Buttay (1704-1744) ci-dessus possède une 3ème maison dans le hameau où il doit résider (voir chez "Padon"), ce qui fait de lui le propriétaire de trois des cinq maisons existantes en 1730 de Chez Buttay !

2ème génération

1ère maison:

Joseph Buttay (1696-1786) se marie:

  • une 1ère fois en ? avec Marie Brelat (?) de la Forclaz (qui était sa domestique). Ils ont une fille:

    • Anne (1750 à Chevenoz-1816) qui se marie en 1767 avec Antoine Blanc (1747-1824) du chef-lieu (voir chez "l'Amélie")

  • une 2nde fois en 1745 avec Josephte Boisseaux (?). Ils ont cinq enfants:

    • Jacques (vers 1754-1803 à Villeneuve)

    • Aimée (1760-1820 à Saint-Paul) qui se marie en 1786 avec Guérin Lacroix (1754-1828) de Saint-Paul

    • Joseph (?) qui se marie en 1768 avec Jeanne Bugnet (1739-1769) de Féternes. sans enfants ?

    • Andréa (vers 1744-1812 à Thollon) qui se marie

      • une 1ère fois en ? avec Joseph Boujon (?) peut-être de Thollon  

      • une 2nde fois en 1767 avec Guillaume Cachat (né le 18 janvier 1739) de Thollon

    • Marie (1764-1799) qui se marie en 1791 avec Michel Chevallay (1769-1837) du Songeon (voir chez "André de Genève")

    Joseph Buttay (1696-1786) avait 4 domestiques: Jean Jacquier (?) de Bernex, Joseph Bochaton (?) de Thollon, André Command (?) de Vinzier,  Marion Brelat (?) de la Forclaz. Et un petit valet: Jean Blanc (?)

    Testament de Joseph Buttay: Tabellion 1750-1751 cote 6 C 1090 / archives 74

    En 1748, en association avec Joseph Trincat (né en 1701) de Chez Masson (voir chez "Cadet"), Joseph Buttay (1696-1786) loue pour 3 ans à la Baronne de Blonay, les montagnes de Chéravaux et de Neuvaz du milieu (Tabellion 1748-1749 cote 6c 1088 folio 115)

2ème maison:

Jacques Buttay (?) dit "Ranet" se marie avec Andréaz Curdy (?). Ils ont deux enfants:

  • Amédée (?) dit "Ranet"

  • Antoinette (vers 1743-1811) qui se marie en 1774 avec François Curdy (vers 1734-1809) du chef-lieu (voir chez "Toto")

3ème génération

1ère maison (partagée entre deux frères):

Jacques Buttay (vers 1754-1803 à Villeneuve) se marie en 1791 avec Jeanne Cayen (née le 20 septembre 1758) de Langin (voir chez "la Nine"), elle se remarie en 1804 avec Joseph Trincat (vers 1758-1839) de Trossy (voir chez "Voisin"). Ils ont une fille:

  • Andréanne (1795-1883 à Neuvecelle) qui se marie en 1812 avec Jean François Gaillet (1784-1847 à Neuvecelle) de Thollon

A noter que Jacques Buttay (vers 1754-1803) ci-dessus, est décédé à Villeneuve en suisse, où il était allé battre le grain.

Sans descendance connue, cette maison Buttay sera reprise vers 1812 par une autre famille Buttay dite "Syndic" originaire du hameau de Chez Buttay (voir chez "Padon"), et qui loue le grangeage de Grange-Blanche depuis 1770 (voir chez "les Buttay de Thonon")

2ème maison:

Amédée Buttay (?) dit "Ranet" se marie en 1775 avec Marie Pinget (vers 1732-1811) de Creusaz (voir chez "Sicrelet"). Ils ont trois enfants:

  • Anne (1776-1835) qui se marie en 1819 avec Joseph Birraux (1772-1854) de Bénand (voir chez "Lolon")

  • Joseph (vers 1779-1836)

  • Antoinette (vers 1782-1812) célibataire

4ème, 5ème et 6ème génération

1ère maison:

François Buttay (1779 à Grange-Blanche-1853) dit "Syndic" originaire de Grange-Blanche (voir chez "les Buttay de Thonon") se marie en 1805 avec Jeanne Rebet (1786-1861) de Saint-Paul. Ils ont huit enfants:

  • Paul (né le 14 janvier 1807 à Grange-Blanche):

    • Réformé de l'armée Sarde pour "raccourcissement de la jambe gauche"

  • Antoine (1809 à Grange-Blanche-1861) dit "Syndic"

  • Pierre (1812-1873) ses parents habitent le hameau de Chez Buttay lors de sa naissance

  • Joseph (1815-1891) dit "Syndic" qui se marie en 1871 avec Marie Ducret (1836-1906) de Saint-Paul. Ils sont recensés ici en 1886

  • Clément (1818 Chez Buttay-1875 à Genève) dit "Syndic", laitier qui se marie en 1855 avec Marie Anne Verdel (1828 à Bessay-sur-Allier-1885 à Genève) d'Hermance, canton de Genève. Ils ont trois fils:

    • Joseph Alfred (1852 à Hermance-1853)

    • André (né à Genève le 22 février 1856) dit "Syndic" qui se marie en 1885 avec Marie-Louise Buttay (née en 1860) de Maxilly. Ils sont recensés ici en 1886

    • Paul Maurice (né le 21 décembre 1857 à Genève) qui se marie en 1879 avec Adèle Duchêne (né le 12 août 1857 à Anthy-sur-Léman), ils habitent Genève au moment de leur mariage. Ils ont trois enfants:

      • Julie Angeline (né le 22 avril 1880 à Genève) qui se mariera à Bernex en 1899 avec Charles Nantua (né en 1877 à Carouge) boucher

      • Clément (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic" qui est recensé ici en 1886

      • Louise Clémentine (née le 5 novembre 1883 à Genève)

  • Angélique (1821 Chez Buttay-1907 à Maxilly) qui est recensée ici en 1886

  • François (né le 12 avril 1825 à Saint-Paul) dit "Syndic"

  • Joseph (1828-1886):

    • ordonné prêtre le 6 juin 1857

    • 10 juin 1857, vicaire à Larringes; 1er octobre 1858, précepteur; 2 décembre 1859, vicaire à Dingy-Saint-Clair; 2 juin 1862, vicaire à Arthaz

    • février 1867, missionnaire de Saint-François de Sales aux Indes (décède le 30 mars 1886 à Raïpour)

    • "voir l'article le concernant en bas de page"

2ème maison:

Joseph Buttay (vers 1779-1836) se marie en 1806 avec Andréaz Dupraux (vers 1778-1839) de Bénand (voir chez "les Aubins"). Ils ont neuf enfants:

  • Marianne (1807-1825) âgée de dix-huit ans

  • André (né le 20 avril 1809) dit "Ranet", réside à Veigy en 1856

    • Il a une fille "illégitime" avec Elisabeth Servoz (née en 1814) de Bénand (voir chez "Tiopin"): Hélène Buttay (née le 29 août 1836)

  • Antoine (1811-1812) dit "Ranet", âgé de cinq mois

  • Julienne (13 février 1813-22 mars 1813) âgé d'un mois

  • Françoise (1814-1816) âgé de deux ans et demi

  • François (1816-1819) âgé de deux ans et demi environ

  • Josephte (1819-1890) dit "Ranet", tailleuse, qui est recensée ici en 1886, se marie en 1871 avec Claude Chevallay (1816-1881 à Genève) du chef-lieu (voir chez "Perron")  Elle aurait deux fils naturels:

    • Eugène Buttay (1846-1894 à Veigy) qui se marie à Veigy en 1871 avec Césarine Foudral (1843 à Ballaison-1894 à Veigy): 

      • Incorporé à la 8ème Compagnie du 2ème Bataillon d'Infanterie de l'armée Française le 16 août 1870. Il participe à la guerre de 1870. Le 21 septembre 1870, passe à la Compagnie des Voltigeurs. Libéré le 30 juin 1872

    • Claude Buttay (né le 14 février 1853) qui est recensé ici en 1886, et légitimé Chevallay en 1871 après le mariage de sa mère

  • Joseph (1821-1856 à Veigy), fruitier à Veigy, âgé de vingt-cinq ans

  • Paul (1824-1825) âgé de huit mois 

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886

(maisons Buttay, Chevallay)

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

Joseph Buttay (1815-1891) dit "Syndic" vit avec:

  • sa soeur:

    • Angélique (1821-1907 à Maxilly)

  • sa femme:

    • Marie Ducret (1836-1906) de Saint-Paul

  • son neveu (fils de Clément (1818-1875)):

    • André Buttay (né le 22 février 1856 à Genève) dit "Syndic"

  • la femme de son neveu:

    • Marie-Louise Buttay (née le 2 juin 1860) de Maxilly

  • son petit-neveu (fils de Paul Maurice (né en 1857)):

    • Clément Buttay (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic"

  • un domestique:

En 1896, Marie-Louise Buttay (née en 1860) est recensée au hameau de Montigny à Maxilly.

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Josephte Buttay (1819-1890) dit "Ranet" veuve de Claude Chevallay (1816- Genève 1881) vit avec:

  • son fils (veuf de Marie-Félicité Jacquier (1854-1884) de Trossy (voir chez "le Maréchal")):

    • Claude Chevallay (né le 14 février 1853), garde champêtre et forestier, veuf de Marie Félicité Jacquier (1854-1884) de Trossy (voir chez "le Maréchal")

      • se marie en 1891 avec Adélaïde Arrandel (née le 23 novembre 1868) de Charmet (voir chez "Mariet"). Ils habiteront Veigy

  • sa petite-fille (fille de Claude et de feue Marie-Félicité):

    • Joséphine Chevallay (1884-1968 à Fontainebleau):

      • elle avait une soeur jumelle: Angeline (1884-1885) âgée de cinq mois

      • se marie à Fontainebleau en 1911 avec Léon Paul Edmond Descaves (?) 

Recensement de 1896

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

André Buttay (né le 22 février 1856 à Genève) dit "Syndic" vit avec:

  • ses deux tantes:

    • Marie Ducret (1836-1906) veuve de Joseph Buttay (1815-1891) dit "Syndic" (voir ci-dessus 1886)

    • Angélique Buttay (1821-1907 à Maxilly)

  • son neveu (fils de Paul Maurice (né en 1857)):

    • Clément Buttay (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic"

  • son fils:

    • Joseph (1888 à Maxilly-1907 à Maxilly)

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est vacante car:

En 1896, Claude Chevallay (né le 14 février 1853), qui était recensé ici en 1886, est recensé au quartier de Veigy-Station à Veigy-Foncenex.

Recensement de 1901

(maison Buttay)

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

André Buttay (né le 22 février 1856 à Genève) dit "Syndic" vit avec:

  • sa femme:

    • Marie-Louise Buttay (née le 2 juin 1860) de Maxilly

  • ses quatre enfants:

    • Joseph (1888 à Maxilly-1907 à Maxilly)

    • Marie (1891 à Maxilly-1987 à Maxilly)

    • Eugène (1895 à Maxilly-1917):

      • poilu de 14-18 et sera "tué à l'ennemi" le 5 mai 1917 à Vauxaillon, Aisne. "Excellent soldat, est tombé glorieusement au champ d'honneur en faisant vaillamment son devoir"

    • Marcel (1897 à Bernex- 1917):

      • poilu de 14-18 et sera "tué à l'ennemi" le 10 octobre 1917 dans le secteur d'Herbebois, Verdun, Meuse

  • ses deux tantes:

    • Marie Ducret (1836-1906) veuve de Joseph Buttay (1815-1891) dit "Syndic"

    • Angélique Buttay (1821-1907 à Maxilly)

  • son neveu (fils de Paul Maurice (né en 1857)):

    • Clément Buttay (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic"

En 1906, tous, à l'exception de Marie Ducret (1836-1906) qui reste ici, sont recensés au hameau de Montigny à Maxilly. 

Seul Clément Buttay (né en 1881) dit "Syndic" est de nouveau recensé ici en 1911

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est vacante car:

En 1901, Claude Chevallay (né le 14 février 1853) habite le quartier de Veigy-Station à Veigy avec sa 2nde femme Adélaïde Arrandel (née en 1868) de Charmet (voir chez "Mariet") et leurs six enfants:

  • Joséphine (1884 à Bernex-1968) qui était recensée ici en 1886

  • Clémentine (1892 Chez Buttay-1971) qui était recensée chez ses grands-parents à Charmet en 1896 (voir chez "Mariet")

  • Franceline Joséphine (1894 à Veigy-1982 à Fontainebleau) qui se mariera à Veigy en 1919 avec Albert Clément Bordier (né en 1893 à Gazron, Seine-et-Oise) employé aux chemins de fer de l'état

  • Eugène (né le 2 février 1896 à Veigy) qui se mariera à Paris en 1929 avec Marie Louise Depardon (?)

  • François André (né en 1897 à Veigy) qui se mariera à Maxilly en 1923 avec Adeline Pinget (née en 1897) de Creusaz (voir chez "les Pins")

  • Marie Félicie (1900 à Veigy-1979 à Montélimar)

viendra ensuite:

  • Alice Marie (née le 22 août 1902 à Veigy)

Cette famille Chevallay s'étant définitivement installée à Veigy-Foncenex, la maison sera reprise par une famille Peillex des Vernes (voir chez les "Peillex des Vernes")

Recensement de 1906 

(maisons Buttay, Peillex)

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

  • Marie Ducret (1836-1906) veuve de Joseph Buttay (1815-1891) dit "Syndic"

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Marie Pollien (1846 à Chevenoz-1918), veuve de François Peillex (1821-1887) originaire des Vernes (voir chez les "Peillex des Vernes") et son fils:

  • Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire"

Recensement de 1911

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

Clément Buttay (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic" et: 

  • sa femme:

  • son fils:

    • Joseph (1909-1932)

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire" et sa mère:

  • Marie Pollien (1846 à Chevenoz-1918), veuve de François Peillex (1821-1887)

Cadastre de 1920

  • La maison d'en haut (côté Sud) appartient à Clément Buttay (né le 10 septembre 1881) dit "Syndic" feu Paul

  • La maison d'en bas (côté Nord) appartient à Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire"

Recensement de 1921

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est habitée par:

Clément Buttay (né le 10 septembre 1881 à Chêne-Bougeries, canton de Genève) dit "Syndic", veuf de Louise Chevallay (1883-1915) et: 

  • sa 2nde femme:

    • Joséphine Galliari (1889-1948) veuve de Joseph Christin (1881-1915)

  • ses trois enfants:

    • Joseph (1909-1932 à Publier)

    • Alphonse (1911-1960 à Publier) qui fera carrière dans l'armée. Il se marie:

      • une 1ère fois à Montauban en 1939 avec Colette Beyrie

      • une 2nde fois à Alep, Syrie, en 1944 avec Anne Marie Georgevitch

    • Eugénie (1913-1987 à Evian):

      • se marie une 1ère fois à Publier en 1938 avec François Camille Boujon (né en 1916) de Champanges. Ils habiteront Evian

      • se marie une 2nde fois à Publier en 1952 avec Louis Fedelle Lupi. Ils habiteront le vieux-Amphion

  • la fille de sa 2nde femme Joséphine Galliari:

    • Odette Christin (1909-1976 à Thonon):

      • se marie à Publier en 1929 avec Frédérique-Louis Charles (1909-1971) batelier d'Amphion (Odette sera papetière)

Cette famille Buttay dite "Syndic" s'installera apparemment dans la plaine d'Amphion où ils seront parmi les premiers à construire une maison !

"Audience correctionnelle (jeudi 24 janvier). — Buttay Clément, 42 ans, cultivateur à Bernex, 16 fr. d'amende pour violences." Le Petit Dauphinois du 26 janvier 1924

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire", poilu de 14-18, "détaché au pressage des foins aux Echelles le 5 août 1917" et sa femme:

  • Mathilde Dupraux (1893-1976) de Bénand (voir chez "les Barbes")

Recensement de 1926

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est:

vacante

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire" et sa femme Mathilde Dupraux (1893-1976) ainsi que leurs trois enfants:

  • Joseph (1921-1976) dit "le Chô au secrétaire"

  • Paul (1923-1969)

  • Raymonde (1925-2019)

Recensement de 1931

La maison de la famille Buttay dite "Syndic" est:

vacante

La maison de la famille Buttay dite "Ranet" est habitée par:

Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire" et sa femme Mathilde Dupraux (1893-1976) ainsi que leurs six enfants:

  • Geneviève (1916-1998 à la Roche-sur-Foron):

    • habitait Bénand dans la maison maternelle (voir chez "les Barbes")

    • se marie en 1946 avec Pierre Meunier, originaire d'Hérimoncourt. Ils habiteront Chamonix

  • Joseph (1921-1976) dit "le Chô au secrétaire"

  • Paul (1923-1969)

  • Raymonde (1925-2019)

  • Thérèse:

    • se marie en 1953 avec Ulysse Alphonse Jacquier (1922-1989) de Trossy (voir chez "les Barnas"). Ils habiteront Les Houches

  • Germaine

En 1933

Incendie

Les deux maisons brûlent suite à un court-circuit: 

Joseph Buttay (1888-1954) dit "Janvier" rentre chez lui vers 23 heures et s'aperçoit du début de l'incendie. Grâce à lui tout le monde peut sortir à temps de la maison. Les enfants du "Secrétaire" seront recueillis dans différentes maisons le temps de la reconstruction.

Les travaux seront confiés à Félix Servoz (1897-1989) de Langin (voir chez "Féli à la Nique").

Une seule maison sera reconstruite

Recensement de 1936

Joseph Peillex (1885-1951) dit "le Secrétaire" vit avec sa femme Mathilde Dupraux (1893-1976 à Evian) et sept de leurs enfants:

  • Joseph (1921-1976) dit "le Chô au secrétaire"

  • Paul (1923-1969):

    • se marie en 1952 avec Hortense Chevallay (1919-1997) de Trossy (voir chez "les Gaspàs") veuve de Lucien Peillex (1912-1942) du chef-lieu (voir "la Tannerie")

  • Raymonde (1925-2019):

    • se marie en 1947 avec Paul Alphonse Fontaine (?) originaire d'Argentière

  • Thérèse:

    • se marie en 1953 avec Ulysse Jacquier de Trossy (voir chez "Barnà"). Ils habiteront les Houches

  • Germaine:

    • se marie en 1950 avec  André Joseph Servoz de Trossy (voir chez "la Fouère")

  • Clémence

  • François:

    • se marie en ? avec Gisèle Renée Andrée Buisson

Les surnoms "Syndic", "Ranet" et "Secrétaire":

  • François Buttay (1779-1853) est le 1er à porter le surnom de "Syndic", peut-être a-t-il été maire de la commune de Bernex, on disait "Syndic"

  • Jacques Buttay (?) est le 1er à porter le surnom de "Ranet" (voir 1ère génération). Peut-être à rapprocher de grenouille: "R'noille" en patois (Rana en italien)

  • Joseph Peillex (1885-1951) a été 35 ans secrétaire de mairie

Texte paru en 1890 dans le Tome XIII de l'Académie salésienne, concernant Joseph Buttay (1828-1886) missionnaire en Inde (originaire de cette maison voir 4, 5, 6ème génération):

"Une autre Mission, non moins intéressante, du ressort de Nagpour, fut celle que dirigea, pendant bien des années, le Père Buttay, à travers les jungles, en des pays souvent malsains ou peu accessibles. Ses principales chrétientés étaient Raïppur, Sironcha, Chandah, Hinginghaut, etc. La première, Raïppur, était de beaucoup la plus considérable de toutes; la visite de cette seule station prenait souvent deux ou trois mois au Missionnaire. Dans les commencements, elle n'avait ni chapelle, ni habitation quelconque pour le prêtre ; les fonctions du saint ministère s'accomplissaient en plein air ou à l'ombre d'un gros arbre. Messe, confessions, prédication, instruction des enfants et des catéchumènes, tout avait lieu en public, jusqu'au temps où fut élevée la hutte qui sert aujourd'hui de chapelle et de presbytère. Ces congrégations étaient toutes très éloignées les unes des autres ; pour les visiter successivement, il fallait souvent faire dix à quinze jours de marche, sans rencontrer un seul chrétien. Ces voyages s'exécutaient à travers d'immenses forêts, par des routes à peine tracées, sur des charrettes à boeufs, avec un seul domestique, qui cumulait à la fois les fonctions de conducteur, de cuisinier et de sacristain. Un vieux fusil de chasse procurait parfois au Missionnaire nomade un peu de gibier pour son frugal repas, une chèvre lui fournissait le lait dont il avait besoin. Mais, sa nourriture ordinaire consistait en un peu de farine qu'il pétrissait grossièrement et qu'il faisait ensuite passer sur les braises. Comment pouvait-il digérer cette pâte qui n'était ni levée, ni bien cuite ? Ce fut toujours, pour ses confrères, une véritable énigme, dont il a emporté le secret dans la tombe. Le Père Buttay a décrit lui-même, avec l'humour qui lui était propre et dans un style singulièrement original, le genre de vie qu'il suivait pendant ses longues excursions. Cette lettre, adressée par lui au T. R. P. Supérieur général de la Congrégation, nous la reproduisons ici pour charmer nos lecteurs :

« Nagpour, 12 mai 1884.

« Mon très Révérend Père,

« Voici la première lettre que j'écris depuis dix ans. Je suis fort aise de vous l'adresser. Puisse-t-elle vous trouver bien, ainsi que tous les nôtres! Me pardonnerez-vous ma trop longue négligence à vous donner de mes nouvelles ? Vraiment, je ne sais comment il est advenu que, pensant à vous tous les jours, et voulant vous écrire, j'aie différé jusqu'aujourd'hui. Je devrais écrire aussi à tous les vétérans que je connais de vieille date ; mais, voyez-vous, lorsque je suis en route, pas de chaise, pas de table ; il faut, pour le faire, m'étendre à terre. Je n'ai jamais pu m'y habituer. Les lignes que je trace se changent en caractères du 16ème siècle, qu'on a de la peine à déchiffrer, même avec des lunettes. Ici, du moins, à Nagpour, je me retrouve en pays d'Europe; on peut se procurer un siège, une table ; ce qui me fournit l'occasion de reprendre ma correspondance. Je vais essayer de vous mettre un peu au courant de ma situation dans l'Inde. Avant tout, je crois faire bien de vous décrire la part de l'héritage que le bon Dieu m'a donnée à défricher. Ce champ est tout couvert des ronces et des épines du paganisme. Il comprend en grande partie ce que l'on appelle les Provinces Centrales. C'est aussi vaste que la moitié de la France, mais pas aussi peuplé. D'après le dernier recensement, il n'y a que six millions d'habitants, et, parmi eux, je n'ai guère que trois cents chrétiens dispersés sur cette immense étendue. C'est là que je porte la balle depuis douze ans.

Voici mon humble personnel de Missionnaire ambulant : un orphelin de dix à onze ans, un troupeau de chèvres au nombre de trois, deux coqs, un chien de garde, une petite charrette avec deux boeufs pour la traîner ; c'est ce qu'on appelle ici le train de la provende. Le petit capitaine (l'orphelin ci-desus) est mon grand homme d'affaires. Cet enfant de dix ans me sert de cocher, de cuisinier, de valet de chambre et de sacristain. Je tiens beaucoup à mon chétif troupeau de chèvres. Nous avons à peu près toujours du lait ; quand l'une cesse d'en donner, l'autre commence. Le garçon bat la crème dans la bouteille, ce qui fournit le beurre nécessaire pour la cuisine. Il fait aussi de temps en temps des chevrotins, ce qui me procure le plaisir d'en offrir à nos Pères de Nagpour. On les trouve presque aussi bons que ceux de la cime d'Oche. Les coqs me servent de réveille-matin et de monlre à répétition. Quand je n'entends pas le premier coup de sifflet, je ne manque guère d'entendre le second. Ici, les autres montres se dérangent vite ; la mienne va toujours. Les boeufs sont deux vieux serviteurs de dix ans, ils connaissent tous les zigzags de ma carte routière, et surtout les relais. Quand reparaît le vieil arbre sous lequel je m'étais abrité l'année précédente, ils y vont tout droit pour prendre le picotin. La charrette est recouverte d'une double natte, l'une en rotin, et l'autre en peau de chagrin, ce qui la met à l'abri du soleil et de la pluie. Elle est assez bien conditionnée. Il y a place pour tout: place pour la boîte renfermant ce qui est nécessaire pour la sainte Messe ; place pour la batterie de cuisine ; place pour les armes à feu ; place pour la bibliothèque. Celle-ci n'est pas très volumineuse : Ecriture-Sainte, Bréviaire, Méditations de saint Ignace et Théologie de Gury. Cela me rappelle le bagage du P. Petitjean allant en mission ; il n'emportait que le Manuel du Pénitent. Voilà mon palais ambulant ; il me sert en même temps de cabinet de travail, de salle à manger, de chambre à coucher. Il me tient lieu aussi de chapelle privée.

C'est sur cette charrette que j'offre le divin Sacrifice. C'est à peu près comme à Bethléem ; les boeufs couchés d'un côté, les chèvres de l'autre; le chien qui monte la garde ; quelques hyènes circulant alentour, voilà toute l'assistance. De temps en temps, les jours de grande fête, les chacals viennent chanter la Messe à leur façon. Quand je célèbre dans les forêts, les tigres viennent parfois faire chorus avec les chacals. Alors, mon petit bonhomme, tout effrayé, sert la Messe l'arme au bras. Il fait feu par intervalles, mais toujours de manière à ne pas faire de mal aux tigres. Quand on les blesse, ils se rebiffent et vous viennent dessus. Je tiens plutôt à être en bons termes avec ces messieurs-là. Je leur ai payé, il y a quelques années, un bon déjeuner à la fourchette. Un boeuf y a suffi. Depuis, ils ne m'ont pas fait de mal. Quand j'en aperçois un, je décharge quelques coups de revolver, et il juge à propos de s'éloigner. Nos marches journalières sont de vingt milles anglais (32 km). En comptant tous les zigzags de mon itinéraire, les tours et détours que je suis obligé de faire à la recherche des brebis perdues, je toise environ 4,000 milles par année (6436 km). Il me faut neuf mois de marche pour faire la visite de ma paroisse, m'arrètant çà et là, où se trouvent des familles chrétiennes. Je les prépare à la confesssion. Ce sont, en général, de récents convertis. Je les instruis comme je peux. Une année, je leur apprends le Notre Père, une autre, le Je crois en Dieu. Quand ils sont un peu âgés, il n'apprennent guère que le Pater et l'Ave. Avant de les quitter, je leur indique les moyens de conserver la grâce, et les moyens de la retrouver, s'ils la perdent, c'est-à-dire la contrition parfaite, et la confession à Dieu, au défaut de l'autre. C'est la seule confession, qui me soit possible à moi-même durant mes voyages, et je la pratique trois fois le jour. Mon règlement est le même en substance que celui de La Feuillette.

Le point que j'observe le mieux est le silence. Je ne parle guère que de trois en trois semaines, selon que je rencontre des chrétiens. Je viens de rentrer à Nagpour, qui est mon head-quarter (quartier général), pendant la saison des pluies. Tous nos Pères se portent assez bien. Je ne pensais pas m'arrêter ici ; je devais visiter, avant les pluies, les petites chrétientés de Badnour, de Chindwara et de Séonie. Le diable, qui n'aime pas mes visites, est venu mettre des bâtons dans les roues : le garçon et les boeufs se sont mis en grève; ils ne veulent plus marcher. Je suis depuis huit jours à la recherche d'un nouveau personnel, et je n'ai encore rien trouvé. Personne ne tient à cette besogne, ni les gens ni les bètes. Ils trouvent que les coqs sonnent le réveil trop matin. Pour moi, je suis plus robuste que jamais. Pas un cheveu gris ni un mal de dents. Les jambes font encore bon service. Je puis parcourir mes vingt milles (32km) à pied, sans trop de fatigues. J'avais une gastrite contractée à Larringes. Le soleil l'a tellement fait fondre, qu'au bout de trois mois il n'en restait plus de traces. Ainsi, ne craignez pas de nous envoyer tout ce que vous avez d'estropié. Le soleil de l'Inde fait disparaître tous les maux.

Agréez, mon Révérend Père, l'hommage respectueux de votre très humble serviteur et fils en Notre-Seigneur.»

 JOSEPH BUTTAY, Missionnaire ambulant