Les surnoms de Charmet et des Chautets

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Chez les Arrandel de vers la croix

Lieu-dit: Charmet, vers la croix.

Cadastre sarde de 1730:

Il n'existe pas de maison à cet endroit en 1730.

Construction de la maison:

Maison mitoyenne qui a été construite en 1835 par deux frères Arrandel originaires de la maison voisine (voir chez "Mariet"):

• Claude Arrandel (17 novembre 1795-1864) qui habite le côté sud (côté mont César)

• André Arrandel (7 mars 1798-1865) dit "Cadet" qui habite le côté nord (côté route)

2ème génération

Le côté sud est habité par:

Claude Arrandel (17 novembre 1795-1864) qui se marie en ? avec Marie Ducret (1799-1863). Ils ont huit enfants:

• Andréanne (1822-1885), tailleuse

• François (1825-1894) qui est recensé ici en 1886:

  • enrôlé dans l'armée Sarde le 18 août 1845. Incorporé le 27 septembre 1845 au Sapeurs du Génie, service temporaire

• André (1828-1895) qui habite le hameau de Thony à Evian où il se marie en 1856 avec Louise Pollienne (1821-1901). Ils ont deux garçons:

  • Roch François (1857 à Evian-1932) qui se marie à Saint-Paul en 1882 avec Marie Françoise Ducret (1859-1937) de Saint-Paul

  • Luc François Marie (1860-1933) qui se marie à Evian en 1886 avec Elise Pauline Bavoux (1861-1916) d'Evian

• Antoine (1831-1897) qui construit sa maison de l'autre côté de la route (voir chez "le Cantonnier")

• Antoinette (1834-1886) qui se marie en 1866 avec Auguste Peillex (1836-1901) de Trossy (voir chez "Dôdon")

• Alexis (né le 20 avril 1838):

  • enrôlé dans l'armée Sarde le 9 juin 1859, il incorpore le 1er Régiment d'infanterie. Départ le 12 décembre 1859

• Anne (1841-190..), religieuse

• François-Xavier (1845-1896) qui est recensé ici en 1886:

  • incorporé à la 8ème Compagnie du 2ème Bataillon d'Infanterie de l'armée Française le 16 août 1870. Il participe à la guerre de 1870. Entré à l'hôpital de Bonneville le 28 août 1870, sorti le 22 septembre. Libéré le 30 juin 1871

Le côté nord est habité par:

André Arrandel (7 mars 1798-1865) dit "Cadet" qui se marie en 1832 avec Marie Viollaz (1808-1873) de Bénand (voir chez les "Juliens et les Matis"). Ils ont onze enfants:

• Maurice (1832-1836), né comme "fils illégitime", décède à l'âge de quatre ans

• François (1833-1912 à Lons-le-Saunier), journalier

• Philippine (1836 à Bénand-1866) qui se marie en 1865 avec Hyacinthe Peillex (1831-1914) du Maupas (voir chez "Féli du Maupas")

• Véronique (1838 à Bénand-1840) âgée d'un an et demi

• Maurice (né le 24 mai 1840 à Bénand) employé à Genève, qui se marie à Genève le 11 décembre 1875 avec Etiennette Macheret (née le 26 octobre 1835) teinturière, originaire de Vétraz-Monthoux

• Félix (7 janvier 1842 à Charmet-27 janvier 1842) âgé de vingt jours

• Véronique (née le 27 décembre 1842) qui se marie à Evian en 1882 avec Benoit Auguste Burgnard (né le 1er décembre 1844), voiturier, de Lully

• Jeanne (née et décédée le 16 décembre 1845)

• Claudine (née et décédée le 13 mars 1847)

• Joseph (né le 26 juillet 1848) cafetier à Genève qui se marie:

  • une 1ère fois à Genève le 21 août 1875 avec Marie Josephte Saillet (1846-1883 aux Eaux-Vives, Genève) cafetière à Genève, originaire de Brenthonne. Ils ont un fils:

    • Joseph Marie (13 juillet 1876 à Genève-14 septembre 1876 à Genève) âgé de deux mois

  • une 2nde fois à ? en 1886 (ban de mariage à Saxel) avec Françoise Euphrosine Mouchet (née le 23 juin 1850) cuisinière à Genève, originaire de Saxel

• Marie (1851-1927) dit "Marie à Cadet" qui se marie en 1874 avec Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bôlis" de Trossy (voir chez "Laurin"). Ils sont recensés ici

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Arrandel, Dutruel)

Le côté sud est habité par:

François Arrandel (1825-1894) et son frère: 

• François-Xavier (1845-1896)

Le côté nord est habité par:

Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet", femme de Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" originaire de Trossy (voir chez "Laurin"), absent lors de ce recensement, et ses trois enfants:

• Joséphine (1878-1967)       

• Joseph (1880-1958) dit "le Trésorier"        

• Célestine (née le 24 septembre 1883)

Recensement de 1896 

(maison Birraux, Dutruel)

Le côté sud est habité par:

Joseph Birraux (1865-1933) originaire du sommet de Charmet (voir chez "Pierre Birraux"), héritier de François-Xavier Arrandel (1845-1896) ci-dessus, et sa femme:

• Marie-Françoise Giroud (née le 8 mai 1868 à Saint-Paul) originaire du Vernay (voir chez "Cana")

A noter que Joseph Birraux (1865-1933) ci-dessus a beaucoup travaillé en Suisse, dans le canton de Genève:

• en 1891, il est berger chez M. Ducret à Merlinge 

• en 1892 à Vernier chez M. Pattey 

• en 1893 et 1897 à Pessy chez M. François puis à Satigny

Le côté nord est habité par:

Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" et  sa femme Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet" ainsi que leurs trois enfants: 

• Joséphine (1878-1967 à Cachan, Val-de-Marne):

  • en 1906, elle est domestique à Evian, rue du Levant chez Mme Louise Roy, veuve Million (née en 1833), rentière

  • se marie en 1907 avec Auguste Chevallay (1868-1909) de Langin (voir chez les "Flandres")

  • elle sera cuisinière à Paris

• Joseph (1880-1958) dit "le Trésorier"  

• Célestine (née le 24 septembre 1883)

Recensement de 1901

Le côté sud est habité par:

Joseph Birraux (1865-1933) et sa femme Marie-Françoise Giroud (née le 8 mai 1868 à Saint-Paul) ainsi que leur fils:

• Joseph (1900-1918)

Le côté nord est habité par:

Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" et sa femme Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet" ainsi que deux de leurs enfants: 

• Joseph (1880-1958) dit "le Trésorier":

  • durant son régiment il est nommé trompette le 20 septembre 1903 

• Célestine (née le 24 septembre 1883) 

Recensement de 1906

Le côté sud est habité par: 

Joseph Birraux (1865-1933) et sa femme Marie-Françoise Giroud (née le 8 mai 1868 à Saint-Paul) ainsi que leur fils:

• Joseph (1900-1918):

  • en 1918 il est menuisier à Bernex

  • le 28 août 1918, il est engagé volontaire pour trois ans au titre du 5ème dépot des équipages de la flotte

  • le 30 août 1918, il est matelot

  • il décède le 10 septembre 1918 à l'hôpital Saint-Mandrier, des suite de grippe

En 1908 Joseph Birraux (1865-1933) réside à Satigny, canton de Genève où, semble-t-il, il restera avec sa famille jusque vers 1921, date à laquelle ils sont de nouveau recensés  à Charmet dans la maison paternelle (voir chez "Pierre Birraux") puis ici en 1926.

Le côté nord est habité par:

Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" et sa femme Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet" ainsi que:

• leur fils:

  • Joseph (1880-1958) dit "le Trésorier", trésorier de la "société des montagnes particulières" de Bernex de 1905 à 1950

• leur belle-fille (épouse de Joseph):

  • Mathilde Trincat (1886-1957) dit "la Mathilde au Trésorier" de Trossy (voir chez le "Thiollon de Trossy")

• leur fille

  • Célestine (née le 24 septembre 1883):

    • se marie en 1913 avec Hyacinthe Peillex (1874-1961) de Trossy (voir chez les "Peillé de vers la Râce"). Ils habiteront Genève

Recensement de 1911 

(maison Dutruel)

Le côté sud est:  

vacant

Le côté nord est habité par:

Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" et sa femme Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet" ainsi que:

• leur fils:

  • Joseph (1880-1958) dit "le Trésorier"

• leur belle-fille:

  • Mathilde Trincat (1886-1957) dit "la Mathilde au Trésorier"

• leurs deux petits-fils (enfants de Joseph et Mathilde): 

  • Barnabé (1907-1980) dit "Barnabé au Trésorier"

  • Lucien (1911-1974)

• une petite-fille (fille de feu Auguste Chevallay (1868-1909) et de Joséphine Dutruel (1878-1967)): 

  • Marie Chevallay (1908-2001 à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or) qui vivra à Paris:

    • se marie à Evian en 1938 avec René Gustave Pellard (né le 6 décembre 1912) Garde républicain mobile, originaire de Laroche-Saint-Cydroine, dans l'Yonne

     

Cadastre de 1920

La maison, qui est divisée en deux, appartient:

• à Joseph Birraux (1865-1933) pour la mitoyenneté Sud

• aux héritiers de Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis" pour la mitoyenneté Nord

Recensement de 1921

Le côté sud est:  

vacant

Le côté nord est habité par:

Joseph Dutruel (1880-1958) dit "le Trésorier", poilu de 14-18 et: 

• sa mère:

  • Marie Arrandel (1851-1927) dit "Marie à Cadet"

• sa femme:

  • Mathilde Trincat (1886-1957) dit "la Mathilde au Trésorier"

• ses six enfants: 

  • Barnabé (1907-1980) dit "Barnabé au Trésorier"

  • Lucien (1911-1974) 

  • Joseph (1912-1982) 

  • Marie (1918-1997)

  • Marcel (1921-1990) dit "Marcel au Trésorier"

  • André (1921-1990) dit "André au Trésorier"

En 1926, ils sont recensés dans la maison voisine (voir chez "Verguenisson")

Recensements de 1926 et 1931 

(maison Birraux)

Le côté sud est habité par:

Joseph Birraux (1865-1933) et sa femme: 

• Marie-Françoise Bétemps (née le 8 mai 1868 à Saint-Paul) et non Giroud ?

En 1921, ils étaient déjà recensés à Charmet, dans la maison natale de Joseph Birraux (1865-1933) ci-dessus (voir chez "Pierre Birraux")

Le côté nord est:  

vacant

Recensement de 1936 

la maison est vacante.

Les surnoms "Cadet","Trésorier","Bolis","Vers la croix":

• André Arrandel (1797-1865) dit "Cadet " est le 2ème garçon de la famille. Il est né une année après son frère Claude (1796-1864): c'est donc le cadet de la famille.

• Son petit-fils Joseph Dutruel (1880-1958) héritera de ce surnom "Cadet" dans sa jeunesse et aussi du surnom "Bolis" de son père ! Puis sa fonction de trésorier de la "société des montagnes particulières" de Bernex qu'il a exercé pendant 45 ans, de 1905 à 1950, a pris le dessus. Son surnom est devenu "le Trésorier". Mobilisé pendant la 1ère guerre mondiale, il faisait quand même les comptes de montagnes ! Parait-il qu'ils lui étaient envoyés !

• Maurice Dutruel (1840-1918) dit "Bolis": ce surnom semble venir de la famille Dutruel. Peut- être le fait d'avoir deux mariages (deux lits !) où à rapprocher avec quelqu'un de bien portant (synonyme de boule). Ce surnom est ancien, le 1er à le porter est Guérin Dutruel (1700-1755) dit "Bôli".

• Les Arrandel de "vers la croix": beaucoup de famille auraient pu s'appeler ainsi, car il y a des croix un peu partout à Bernex. Mais cette croix est particulière, elle marque l'emplacement du cimetière des pestiférées (vers 1350).