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Les surnoms de Creusaz
la fruitière de Creusaz |
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Lieu-dit: Creusaz Cadastre sarde de 1730: En 1730, il existe: 1- Une maison, une grange, un grenier et un placeage qui appartiennent à:
Il possède également:
A noter qu'à cette époque il est le plus gros propriétaire de la paroisse d'Evian ! 2- un four qui appartient à :
Historique de la fruitière: Ce bâtiment abritait la fruitière du hameau de Creusaz. A Bernex il existait six "fruitières de village":
Et une septième:
Les fruitiers connus pour Creusaz sont:
Les "fruitières de village" vont s'arrêter partiellement vers 1928, lorsque la fruitière de Bernex est inaugurée (voir "fruitière de Bernex"). Elles fonctionneront uniquement pour que les gens fabriquent leur chevrotin. Pendant la seconde guerre mondiale Le grenier de la fruitière sert de cache d'armes aux maquisards qui logent dans la maison voisine (voir chez "Muttà"). Lorsque les soldats Allemands viennent en 1943, plusieurs maisons et granges sont fouillées mais pas la fruitière, heureusement... Le fonctionnement des fruitières de village: En été les fruitières sont fermées car les vaches sont en alpage (du 1er juin au 28 septembre). Un fruitier est embauché d'Octobre à Mai, chaque foyer du hameau lui amène son lait. Le système du "tour" est mis en place: le lait de chacun est pesé et additionné chaque jour par le fruitier. Dès que vous aviez le plus grand nombre de kilos de lait (le plus grand "avoir"), le lait de cette journée vous appartenait (libre à vous d'en faire du beurre, du fromage...). Mais, il fallait apporter:
Votre compte était remis à zéro et on déduisait encore tous les kilos de lait que vous aviez pris aux autres ce jour là. Donc votre compte était négatif vous passiez de "l'avoir" au "devoir". L'avantage du système était que tout le monde avait son fromage ou son beurre en rapport avec le lait qu'il amenait, donc pas de jaloux! Le désavantage était que si vous étiez un petit porteur de lait, il fallait attendre longtemps son tour ! Dans tout les cas, la fruitière restait un haut lieu de rencontre bi-journalier de la population des hameaux ! |
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