|
Lieu-dit:
Creusaz
Cadastre sarde
de 1730 (maison Pinget):
En 1730, il existe une
maison, une grange et un placeage qui appartiennent à:
2ème génération
Jean Pinget (?) se marie en 1685
avec Maurise Béchet (née
le 5 avril 1659) de Vinzier. Peut-être ont-ils eu une
fille:
3ème génération
(maison
Jacquier)
Françoise Pinget (1686-1747)
se marie en 1703 avec François Jacquier (1670-1720) de Trossy
(voir chez "Failléron").
Ils ont quatre enfants:
-
Anne (1715-1788)
qui se marie en 1746 avec Gaspard Buttay (1712-1767) de Trossy (voir
chez "le Général")
-
Rose (1715-1749)
qui se marie en 1740 avec André Dupraux (1708-1748) de Bénand (voir
chez "les Aubins")
-
Claude (né
le 11 octobre 1718
à Saint-Paul)
-
Joseph
(1720-1789)
4ème génération
Joseph Jacquier (1720-1789) se marie
en 1746 avec Andréaz Christin (née
le 30 novembre 1722) originaire de Chez
Masson (voir chez "Cadet"). Ils ont quatre enfants:
-
Claude (vers
1749-1822)
-
Pierre
(1751-1820)
qui habite Creusaz en 1797
(selon les archives des
montagnes de Bernex) et se marie en 1790 avec Françoise Jacquier (1764-1833) du pied de
Trossy
(voir chez "les
Jacquis"). Ils habitent la maison voisine (voir
chez "la Bouchlionne")
-
Anne (1753-1799)
qui se marie en 1777 avec Laurent Buttay (1739-1808) de Chez Buttay
(voir chez "Padon").
Ils habitent leur nouvelle maison (voir
chez "Janvier")
-
Andréaz (vers
1755-1827) qui se
marie en 1799 avec Joseph Boisseaux (1760-1822) du Songeon (voir chez "Boisseaux
de l'Envers")
Lors de son
mariage en 1746, Joseph Jacquier (1720-1789) habite Creusaz (Tabellion
d'Evian 1746-1747, cote 6c 1086, folio 19)
La maison sera restaurée en 1876 par
le petit-fils
de Pierre Jacquier (1751-1820) ci-dessus:
Historique de la maison
depuis le recensement de 1886:
Recensement de 1886
(maison Jacquier)
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot" vit avec sa femme
Marie-Marguerite Trincat (1849-1930) de Trossy
(voir chez
"les Luis")
et leurs six enfants:
Recensement de 1896
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot" vit avec sa femme
Marie-Marguerite Trincat (1849-1930) et huit de leurs neuf
enfants:
Il manque une
fille:
Recensement de 1901
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot" vit avec sa femme
Marie-Marguerite Trincat (1849-1930) et huit de leurs neuf
enfants:
-
Louis (1873-1945)
dit "Louis à Paccot"
-
Alphonsine
(1874-1957), tailleuse:
-
Thérèse (1878-1934)
-
Julie (1881-1932)
-
François
(1883-1957) dit "François à Paccot":
-
en 1904 il est
dispensé d'armée car "puîné de veuve dont l'aîné est
impotent"
-
d'octobre 1905 à
septembre 1906, il est incorporé au 2ème régiment d'artillerie,
2ème canonnier
-
à partir de juin
1907, il réside à Genève
-
à partir de
décembre 1908, il réside à la villa des Roses à Cagnes-sur-Mer,
Alpes Maritimes, chez M. Sandoz
-
à partir de juin
1909, il est de retour à Genève toujours chez M. Sandoz
-
poilu de 14-18:
"le 21 septembre 1916, au bivouac de ... (Meuse) a été frappé
au côté droit par un éclat de bombe d'avion pendant qu'il se
rendait à la tranchée abri. Atteint de plaie pénétrante partie
antérieure du thorax au dessous du mamelon droit". "Soldat
très dévoué, brave et courageux au front depuis le début de la
campagne. Toujours prêt à marcher avec la voiture qu'il pilote,
avec un sang-froid admirable dans les circonstances les plus
périlleuses, passant sans broncher dans les zones bombardées, s'est
fait remarquer partout notamment à Verdun en 1916-1917, dans l'Aisne, offensive d'avril 1917 et récemment dans le Soissonnais en
septembre 1918". "A droit au port de la fourragère"
-
à partir de
novembre 1919, il réside à la villa des Roses, quartier de
Saint-Véran à Cagnes-sur-Mer, Alpes Maritimes
-
à partir de juin
1920, il est de retour à Genève
-
à partir de 1925,
il est à Vernand par Romanel près Lausanne, Suisse
-
en 1924, il est
chauffeur d'autos
-
en 1926, il est
recensé à Bernex (voir ci-dessous)
-
Joseph (1887-1976)
-
Jean (1890-1915)
-
Basile (1893-1915)
Recensement de 1906
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot" vit avec sa femme
Marie-Marguerite Trincat (1849-1930) et six de leurs neuf
enfants:
Recensement de 1911
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot" vit avec sa femme
Marie-Marguerite Trincat (1849-1930) et cinq de leurs neuf
enfants:
Cadastre de 1920
En 1920, la maison appartient
aux héritiers de
François Jacquier
(1841-1914) dit "François au Dian" ou
"Paccot"
Recensement de
1921
Marie-Marguerite Trincat
(1849-1930)
veuve de François Jacquier (1841-1914) dit
"François au Dian" ou "Paccot"
vit avec:
Recensement de 1926
Marie-Marguerite Trincat
(1849-1930)
veuve de François Jacquier (1841-1914) dit
"François au Dian" ou "Paccot"
vit avec:
-
son beau-frère:
-
quatre de ses
enfants:
-
Louis
(1873-1945) dit "Louis à Paccot"
-
Julie (1881-1932)
veuve de guerre de Joseph Peillex (1874-1917)
-
François
(1883-1957) dit "François à Paccot" qui habitera la maison voisine
(voir chez "la
Bouchlionne")
-
en octobre et
novembre 1928 il réside à Genève, chez M. Sandoz, une famille
bourgeoise très aisée qui possédait une villa à Nice. A cette époque ils croisaient trois
voitures lors de leur trajet de Genève à Nice !
-
Joseph
(1887-1976):
-
deux belles-filles:
-
Angèle Peillex
(1888-1970) originaire de Creusaz (voir chez "Sicrelet"), femme de Louis
(1873-1945)
-
Geneviève
Trincat (1891-1954) originaire de Chez Masson (voir chez "Cadet"),
femme de François (1883-1957)
-
cinq
petits-enfants:
-
deux enfants de
Julie:
-
trois enfants
de Louis:
Recensement de 1931
Louis Jacquier
(1873-1945) dit "Louis à Paccot" vit avec:
-
sa soeur:
-
sa femme:
-
ses
quatre enfants:
Recensement de 1936
Louis Jacquier
(1873-1945) dit "Louis à Paccot" vit avec sa femme Angèle Peillex
(1888-1970) et leurs
quatre enfants:
Les surnoms
"au Dian", "Tientiè", "Paccot":
-
François Jacquier
(1841-1914) est surnommé "François au Dian"
probablement parce qu'un de ses aïeuls s'appelait Jean. Ce
surnom est déjà porté par son oncle: André Jacquier
(1795-1871) dit "André Diant" qui habite la maison
voisine (voir chez "la
Bouchlionne")
et qui conservera ce surnom pour sa
descendance
-
François Jacquier
(1841-1914) était probablement aussi surnommé "Tientiè"
qui est le surnom patois de François (Francet, Sancet, Tientiè).
Ses enfants et petits-enfants sont également surnommés "Lous
Tientiès" soit "les François"
-
"Paccot"
vient également de François Jacquier (1841-1914) dit "Paccot" qui travaillait
chez M. Paccot, notaire, du côté de Massongy : "Chez
Monse Paccot"
|