Les surnoms du Vernay

Situation

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 Chez la Joconde

Lieu-dit: le Vernay

Cadastre sarde de 1730:

Il existe une maison qui appartient à: 

  • François Chevallay (1692-1766) feu Charles (décédé en 1712)

    • il possède également une autre maison au chef-lieu (voir chez "Casoret")

2ème génération

Historique commun avec l'autre maison de François Chevallay située au chef-lieu

François Chevallay (1692-1766) se marie en 1712 avec Marie Trincat (1695-1740).  Ils ont quatre enfants:

  • Andréaz (1715-1789) qui se marie en ? avec Gaspard Fusay (décédé en 1803) de Trossy (voir chez "les Bontin de Saint-Gingolph" ou chez "le vieux Tiévri")

  • Amédée (1723-1797 à Perrignier):

    • ordonné prêtre le 5 mars 1746

    • vicaire à Notre-Dame de Bellecombe

    • 29 août 1754 et 29 janvier 1755 curé de Saint-Jean d'Aulps

    • 1781, curé de Perrignier

  • André (1726-1761 à Dingy-Saint-Clair):

    • ordonné prêtre le 31 mai 1749

    • 8 août 1748, curé de Dingy-Saint-Clair

  • Etienne (1733- 4 avril 1772 à Chambéry), licencié en droit à Aix-les-Bains, avocat au sénat, qui se marie avec Thérèse Roissard (décédée en 1796). Ils ont deux fils, nés à Chambéry:

    • Jean-Amédée (1769-1834) qui habite Aix-les-Bains (gendre et héritier de Jacques François, propriétaire entre autre d'une grande villa à Aix-les-Bains aujourd'hui connue sous le nom de "villa Chevalley") 

    • Vincent (1772-1846) qui habite à Chambéry. Il se marie avec Marie Amphoux (1779- 1837). Ils ont douze enfants !

La famille Chevallay habitait une partie du temps en Italie et possédait des appartements à Chambéry. La maison est relevé d'un étage vers 1866 par Mme Mollard, la fille de Jean-Amédée Chevallay (Renseignements pris sur le site du patrimoine d'Aix-les-Bains).

Lors de la Révolution Française de 1789, les biens nationaux (domaines et possessions de l'Eglise) sont confisqués et revendus à des personnes privées. A  Bernex c'est Jean-Amédée Chevallay (1769-1834) qui rachète le tout et le revend presque aussitôt à tous les chefs de famille de Bernex ! Ainsi, naît la société des biens de cûre.

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Bron)

Félix Bron (né le 19 novembre 1856) dit "le Guillon", sabotier, originaire de Langin (voir chez "Charles au Glion") vit avec sa femme Rose Jacquier (1853-1908) de Trossy (voir chez "Bouzenet" ou chez "Régis à Cayen") et leur fils:

  • Charles (1885-1960) dit "Charles au Guillon" 

En 1896 ils sont recensés au hameau de Langin (voir chez "Charles et Rosalie")

Recensements de 1896, 1901, 1906 et 1911 

(maison Chevallay)

Joseph Chevallay (1854-1933) dit "Bontemps" (cousin germain de Félix Bron (né en 1856) ci-dessus), originaire du Vernay (voir chez  "Canà"), vit avec sa femme Stéphanie Brouze (1856-1925) de Novel et leurs deux enfants:

  • Anne-Marie (1894-1970) dit "la Joconde"

  • Louis (1891-1918):

    • poilu de 14-18, il sera fait prisonnier le 12 octobre 1914 et décèdera le 19 novembre 1918 au Lazard de Dorste en Allemagne !

En 1921 ils sont recensés au hameau de Langin (voir chez "Tante Marie")

Cadastre de 1920

La maison appartient à Marie-Elise Arrandel (1867-1936) veuve de Joseph Curdy (1854-1898) dit "Joseph à la Calota" (voir chez "Calò")

 

A partir du recensement de 1921

La maison est inoccupée

Encore visible sur le cadastre de 1920, accollée avec chez "Caffin" elle tombera apparemment en ruine.

Les surnom "Guillon","Joconde"et "Bontemps":

  • Le surnom "la Guille" est peut-être lié au métier de sabotier qu'exerçait cette famille Bron. Il semble que ce soit la pièce de bois qui était taillée en sabot.

  • Puis le surnom s'est déformé en "Guillon" (prononcez Glion).

  • Anne-Marie Chevallay (1894-1970) est dite "la Joconde" car c'était une très belle femme !

  • "Bontemps": surnom très répandu à travers la France et la Belgique, et c'est également un nom de famille qui désignerait quelqu'un de gai, joyeux, tout le temps de bonne humeur. 

    Le surnom "Bontemps" est resté à Trossy avec le deux frères Chevallay: Antoine et André (voir chez "les Bontins de Saint-Gingolph"). Il est prononcé "Bontin" aujourd'hui, plus que Bontemps.