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Lieu-dit:
Langin
Cadastre
sarde de 1730:
Il existe
deux maisons à cet endroit en 1730. D'ouest en est , elles appartiennent à:
2ème
génération
Maison
Curdy:
François Curdy (?) a un fils:
Maison
Cayen:
(maison
mitoyenne entre deux frères)
-
un
côté est habité par:
Jean Cayen
(?) qui se marie en 1706 avec Thomasse Buttay (?). Ils ont un fils:
-
l'autre côté est habité par:
Guérin Cayen (1676-1748) dit "Raymond" qui se marie en 1717
avec Claudine Buttay (1688-1738) du chef-lieu
(voir chez "Curdy
Fleur"). Ils ont trois enfants:
3ème
génération
Maison
Curdy:
François
Curdy (?) a
un fils:
Maison
Cayen:
(maison
mitoyenne entre deux cousins germains)
-
un
côté est habité par:
François Cayen
(?) qui se marie en 1750 avec Nicolarde Cettour (?) de Vacheresse. Ils ont
deux enfants:
-
Claude
(vers 1756-1833) qui se marie en 1801 avec Antoinette Chevallay (1772-1843) du
pied de Trossy (voir chez "l'Angeline à Ducrot").
Sans enfants
?
-
Andréaz
(vers 1752-1802 à
Saint-Paul) qui se marie en 1799 avec François
Carraud (?) de Vacheresse
La
descendance de cette branche Cayen s'arrête là.
-
l'autre
côté est habité par:
(divisé entre deux frères)
1-
André Cayen (?) qui se marie en 1744 avec Jeanne Gurnel (née en
1721) de
Lugrin. Ils ont un fils:
2-
Jean Cayen (1726-1796) qui se marie en 1748 avec Andréanne Buttay (1724-1789).
Ils ont cinq enfants:
-
Josephte
(née en 1751) qui se marie en 1782 avec Michel Pinget (1735-1803)
de Creusaz (voir chez "Sicrelet")
-
Andréanne
(vers 1764-1814
à
Féternes) qui se marie à Féternes en 1796 avec François Collet
(vers 1755-1828) de Véringes
-
Jeanne
(née le
20 septembre 1758) qui se marie:
-
André
(1764-1842)
-
Joseph
(vers
1768-1833)
4ème
génération
Maison
Curdy:
Joseph
Curdy (décédé avant
1762) se marie en 1744 avec Françoise Curdy
(décédé avant 1762). Ils ont deux filles:
Maison
Cayen:
(maison
mitoyenne entre cousins germains)
-
un
côté est habité par:
Jean
Cayen (?) qui se marie en 1767 avec Josephte Viollaz (?). Ils ont
deux enfants:
La
descendance de cette branche Cayen s'arrête là.
-
l'autre
côté est habité par:
(divisé entre deux frères)
1-
Joseph Cayen
(vers
1768-1833)
qui se marie en 1802 avec Antoinette
Roch (vers
1776-1836) du chef-lieu (voir "Hôtel
de la dent d'oche").
Ils ont cinq enfants:
-
Joseph André
(1804-1818) âgé
de quatorze ans
-
Pierre
Noël (1807-1860) (sans
enfants, décédé chez sa soeur Hélène)
-
Claudine
(1808-1851)
âgée
de quarante-trois ans
-
Josette
(1810-1836) âgée
de vingt-six ans
-
Hélène
(1813-1890) qui se marie en 1859 avec Joseph Curdy (1802-1869) de Chez Buttay
(voir chez "la
Blan-na")
La
descendance de cette branche Cayen s'arrête là.
2-
André Cayen (1764-1842) qui se marie en ? avec Françoise Péray
(vers
1780-1850
à Neuvecelle) de St-Gingolph. Ils ont
sept enfants:
-
Jean
(1803-1880) dit
"Chasson"
-
Joseph
Marie
(1805-1880) dit "Chasson"
-
Péronne
(vers 1808-1812) âgée
de quatre ans
-
Victoire
(16 février
1811-21 mars
1811)
âgée d'un mois et cinq
jours
-
Josette
(1812-1815)
âgée de trois ans et demi
-
Agathe
(1814-1817) âgée
de trois ans
-
Marie
(1816-1889) qui se marie en 1843 avec Marie Nicolas André Colliard
(1809-1850) de Neuvecelle. En
1886 elle est recensée chez sa fille au hameau de
Curtenay à Maxilly
En
1805, André Cayen (1764-1842) et sa famille habitent au hameau du Songeon
(à définir)
5ème
génération
Maison
Curdy qui devient Chevallay:
Antoinette Curdy (1748-1811)
se marie en 1764 avec Gaspard
Chevallay (1731-1798) de Trossy (voir chez "l'Angeline à Ducrot"). Ils ont
sept enfants:
-
François
(vers
1765-1840)
-
Andréaz
(1767-1841) qui se marie en 1803 avec Amed Fusay (1754-1813) de Trossy (voir chez "les
Bontin de Saint-Gingolph"
ou chez "le
Vieux Tiévri")
-
Antoinette
(1772-1843) qui se marie en 1801 avec Claude Cayen (vers
1756-1833) de Langin
(voir ci-dessus 3ème génération)
-
Françoise
(1774-1802) qui se marie en 1802 avec François Mariettaz
(1772-1848) du Songeon (voir chez "Josè
au Blanc")
-
Anne
(1776-1848) qui se marie en 1805 avec François-Gaspard
Dupraux (1780-1855) de Bénand (voir chez "Gaspà")
-
André
Chevallay (1779-1861) se marie à Juvigny en 1808 avec Marie
Lacorbière (1787-1855) de Juvigny. Ils habitent Trossy dans
la maison paternelle
(voir chez "l'Angeline à Ducrot")
-
Antoine
(1781-1852)
Maison
Cayen:
(maison mitoyenne entre deux frères)
-
un
côté est habité par:
Jean Cayen
(1803-1880) dit
"Chasson" qui se marie en 1843 avec Josephte Mariettaz (1805-1880) du
Songeon (voir chez "Mamé
Blanc"). Il
ont deux enfants:
La
descendance de cette branche Cayen s'arrête là.
-
l'autre
côté est habité par:
Joseph Cayen
(1805-1880) dit "Chasson" qui se marie en 1850 avec Jeanne
Peillex (1809-1872) de Trossy (voir chez "Martin"). Il
ont trois enfants:
-
Joseph
(1850-1926) qui se marie en 1886 avec Françoise Lacroix (1853-1924)
originaire du hameau de Chez Gaillet à Saint-Paul. Ils
habitent plus bas dans le hameau (voir chez "Cayen")
-
Jean
(né le 17 février 1852) dit "Bâle Cayen"
qui se marie en 1886 avec Jeannette Lacroix (née
en 1856) originaire du hameau de Chez
Gaillet à Saint-Paul (soeur
de Françoise ci-dessus).
Ils sont recensés ici en 1886
-
Ludivine
(1855-1921) qui se marie en 1881 avec Eugène Jacquier (1850-1934)
de Trossy (voir chez "Régis à Cayen")
6ème
génération
Maison
Chevallay:
Antoine Chevallay (1781-1852)
se marie en 1816 avec Josephte Birraux (1788-1858) du chef-lieu (voir "Hôtel
de la dent d'oche"). Ils ont
six enfants:
-
Claudine
(1818-1863) qui se marie en 1843 avec Ambroise Trincat (1813-1852)
de Chez Masson (voir chez "Joseph
à Guste")
-
Françoise
(1820-1889) qui se marie en 1844 avec Michel Bétemps (1806-1861) du
Vernay (voir chez "Canà")
-
Marie
(1822-1881)
religieuse
-
Josephte
(1825-1887) qui se marie en 1857 à Joseph Arrandel (1807-1861) de
Charmet (voir chez "l'Arrandé")
-
André
(1827-1880) dit "Golliet"
-
Jeanne-Marie
(1831-1893)
institutrice:
Maison
Cayen:
voir 5ème
génération
7ème
génération
Maison
Chevallay:
André
Chevallay (1827-1880) dit "Golliet" se marie en 1849
avec Josephte Birraux (1826-1874) de Bénand (voir chez
"les Niques"). Ils
ont neuf enfants:
-
Joseph
(1851-1926) dit "Golliet" qui est recensé ici en 1886
-
Marie
Martine (1853-1855) âgée
de deux ans
-
Marie
Athanasie
(1856-1910) qui se marie en 1879 avec Maurice Bochaton (1849-1903) du chef-lieu
de Larringes
-
Antoine
(né le 17 janvier
1858) dit "Golliet":
-
soldat
musicien le 16 avril 1881
-
campagne
au corps expéditionnaire de Tunisie du 19 avril au 30 juin 1881
-
se marie avec Marie-Françoise Jacquier
(1857-1907) de Trossy
(voir chez "les
Barnas"). Ils
sont recensés au pied de Trossy en 1886
(voir chez "les Jacquis")
-
Julie
(1860-1931) qui se marie en 1885 avec Joseph Curdy (1853-1912) du
chef-lieu (voir chez "Mami")
-
Célerine
(1861-1923) qui se marie en 1882 avec Clément Servoz (1853-1935)
de Bénand (voir chez
"Fred
au Crotu")
-
Véronique
Mathilde
(1864-1935) qui se marie en 1887 avec Alexis Bochaton (1858-1917) du chef-lieu de Larringes
-
François
(1867-1916) dit "Golliet"
qui est
recensé comme domestique à
Bénand en 1886
(voir chez "les
Mortins") qui se marie en 1893 avec Denise Birraux
(née en 1866)
de Bénand où ils sont recensés en 1896 (voir chez "Golliet")
-
Madeleine (née en
1869) qui se marie en 1892 avec Ernest-François Boccard
(1863-1926)
du chef-lieu de Larringes
Maison
Cayen:
voir 5ème
génération
Historique
des maisons depuis le recensement de 1886:
Recensement
de 1886
(maisons Cayen,
Chevallay)
Maison
Cayen:
Jean Cayen (né le 17 février
1852) dit "Bâle Cayen" vit avec sa femme:
Ils partiront à Saint Paul au hameau de Chez Gaillet vers 1890 et auront
six enfants:
-
Marie-Joséphine (1887 à
Langin-1962 à Novel) cuisinière qui se marie à
Novel le 18 janvier 1912 avec Augustin Clerc (né le 1er août
1867) dit "Nicolas"
-
Jean François (née
le 30 mai 1888 à L'Envers), cordonnier qui se marie à
Saint-Paul en 1920 avec Elisabeth Marie Birraux (?)
-
Josephte Clémentine
(1890 à L'Envers-1971 à Ambilly) qui se marie une 1ère fois à
Montreux en 1906 avec Ami Lucien Burnier (?), puis une 2nde fois à
Annemasse en 1961 avec Joseph Félix Carrier (né le 3 octobre 1885 à
Arenthon), ils divorcent en 1963
-
Françoise Félicie (née
le 7 novembre 1892 à Saint-Paul) qui se marie à Saint-Paul en 1913
avec Marie François Fleury (?)
-
Auguste (né le 30
avril 1894 à Saint-Paul)
-
Emile (1895 à
Saint-Paul-1932)
C'est la
dernière fois que cette maison est habitée. Elle sera rachetée par
la famille voisine Chevallay dite "Golliet " (ci-dessous).
Maison
Chevallay:
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet" vit avec sa femme Joséphine
Servoz (1854-1913) de Saint-Paul et leurs quatre enfants:
-
Célestin-Stanislas
(1878-1895):
-
Célerine
(1879-1958) dit "la
Nine à Golliet"
-
Jean
(1881-1918) dit "Golliet":
-
Joseph-André
(1884-1916)
Recensement de 1896
(une
maison Chevallay)
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet" vit avec sa femme Joséphine Servoz
(1854-1913) et quatre de leurs enfants:
Recensement
de
1901
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet" vit avec sa femme Joséphine Servoz
(1854-1913) et quatre de leurs enfants:
Recensement
de
1906
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet",
maire de
la commune de 1904 à 1912, vit avec:
-
sa femme
-
trois de ses enfants:
-
Célerine
(1879-1958) dit "la
Nine à Golliet"
-
Jean
(1881-1918) dit "Golliet":
-
réside
à Excenevex, chez M. Joseph Clerc à partir de février 1910
-
poilu
de 14-18, il est blessé trois fois:
-
le
28 août 1914 au col de la Chipotte, massif des Vosges, au pied
gauche
-
le
2 octobre 1914 à Apremont-le-Forêt, Meuse, à la tête par
schrapnel
-
le
29 septembre 1915, à Souain, Marne, "plaie pénétrante partie
supérieure cuisse droite"
" tué
à l'ennemi" le 6 septembre 1918 sur le champ de
bataille de Vesles, Marne
-
Geneviève
(1889-1977
à Marin):
-
une
enfant assisté:
Recensement de 1911
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet",
maire de
la commune de 1904 à 1912, vit avec:
Cadastre
de 1920
La
maison appartient à Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet"
Recensement
de 1921
Joseph Chevallay (1851-1926) dit "Guolliet",
veuf
de Joséphine Servoz (1854-1913),
vit avec:
-
sa fille:
-
sa
petite-fille (fille de Célerine et de feu Germain Viollaz
(1877-1917)):
-
son
beau-fils
(le 2nd mari de Célerine):
-
sa
petite-fille (orpheline de Joseph-André
(1884-1916) et de Marie Trincat (1888-1913)):
Recensement de 1926
(maison Boisseaux)
François Boisseaux (1865-1939) dit "Boisseaux de l'Envers", vit avec sa femme
Célerine Chevallay (1879-1958)
dit "la
Nine à Golliet"
et:
-
leur fils:
-
la fille de Célerine:
-
leur
nièce:
Recensement de 1931
François Boisseaux (1865-1939)
vit avec sa femme Célerine
Chevallay (1879-1958)
dit "la
Nine à Golliet" et:
-
leur fils:
-
la fille de Célerine:
Recensement
de
1936
François Boisseaux (1865-1939) vit avec sa femme
Célerine
Chevallay (1879-1958)
dit "la
Nine à Golliet" et leur fils:
En 1968
(magasin de M. Gourdon)
M. Gourdon rachète cette vieille
ferme abandonnée. Habitant de la région parisienne, il vient en vacances à
Bernex dès 1964. Les évenements de mai 68 le décide à venir s'
installer ici. Voyant la tranquilité Bernolande à côté de la vie
Parisienne prenante et incessante, son choix est fait. Il habite à
Creusaz avec sa femme et ses quatre enfants et crée la société "Loisirs Bernolands". Le
magasin Un
magasin de ski est ouvert ici à l'Envers, un terrain de tennis est
construit à l'arrière de la maison en 1969 (précurseur pour l'époque),
il propose des balades en poney.. . Les
téléskis Il
construira et exploitera trois téléskis:
-
un en
face de cette maison, à l'Envers, qui ouvre pour Noël 1968. Une
année ou deux plus tard, suite à une nuit où il avait bien neigé, les enfants des colonies commencent à
faire la queue, le téléski est mis en route, et c'est alors que le câble se rompt et tombe par
terre sans faire de blessés. Le technicien de l'entreprise
Pomagalski qui était à Bernex vient immédiatement et constate que
le câble qui était neuf a été scié ! Ce
téléski sera dédoublé en 1970 par un
téléski diesel (moteur Bernard) plus bruyant et qui fonctionnera
moins souvent.
-
un aux
Nouvelles (entre la grotte du Maupas et Malpasset), sur le versant
de Bécret qui ouvre en 1969. C'est le plus long de la commune: 450
m.
-
un sous
la grotte du Maupas, qui ouvre
vers 1970-71 pour les colonies des Chautets.
Les clients
sont surtout des colonies qu'il faut démarcher dès l'été: son premier
client est François Bisso pour la colonie "Mowgli"
du pied de Trossy
(voir chez "Pitâque")

Le
damage
Les
premières années, le damage des pistes est effectué par les enfants
qui remontent la pente en escalier. Puis, après un essai de motoneige
peu concluant qui s'arrêtait à mi-pente car il n'avait pas assez de
puissance, c'est l'achat d'une dameuse aux Gets, au téléski de la
Turche. François Bernex dit "Fanfoué à Féli " la
transporte jusqu'à la Beunaz.
M. Gourdon l'amènera à l'Envers par la route...il n'y avait pas autant de
circulation que maintenant !
Par la suite
les téléskis seront loués puis vendus à la commune.
En 1981
(immeuble)
La
maison est vendue à un promoteur et tout le matériel est liquidé (1350
paires de ski entre autres !).
Cette
vieille ferme sera alors transformée en immeuble.
Les
surnoms "Chasson", "Bâle Cayen","Guolliet ",
"Nine", "Nomisse":
-
"Chasson":
en 1847, le juge du mandement d'Abondance, qui s'appelle Charles Cayen,
fait une demande officielle de chasse. Les gens étant très
procéduriers à cette époque, ce juge devait être bien connu de
tous. Est-ce-que le surnom vient de là ? On ne sait pas. Aujourd'hui ce surnom n'est
plus employée pour la famille Cayen. A noter également que les
Cayen seraient originaire du val d'Abondance et que le premier Cayen
venu s'installer à Bernex s'est marié avec Andréaz Langin (vers 1630). Cette
famille Langin a disparue mais aurait apparemment laissé son nom de famille au hameau qui s'appelait "Chez Langin"
-
Jean
Cayen (né en 1852) dit "Bâle Cayen" devait être un
sacré numéro ! Une nuit, alors qu'il jouait aux cartes à la
lueur de la bougie, sur le mur du cimetière situé autour de l'église à cette
époque:
il a parié
et il a perdu sa mise... son cochon !
-
"Guolliet"
ou "Golliet"
est sans explication. Des lieux-dits sont appelés
ainsi (sur les gollies)
-
"Nine"
est le diminutif du prénom de Célérine Chevallay (1879-1958)
-
"Nômisse"
reste sans explication.
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