Les surnoms de Langin

Situation

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 Chez la Rosta 

anciennement: chez l'Oiseau

Lieu-dit: Langin

Cadastre sarde de 1730 (masure Blanc):

Il existe une masure qui appartient à:

  • François Blanc (1671-1757 à Saint-Paul) feu Jean-François (décédé vers 1698) du chef-lieu (voir chez "Guérinblanc")

Hypothèse sur les premiers habitants de cette maison: 

Masure probablement reprise par:

  • François Curdy (1785-1861) dit "l'Oiseau" originaire d'une maison voisine (voir chez "Charles et Rosalie"):

    • Arrive le 10 mai 1811 au 102ème régiment d'infanterie de ligne des armées Napoléoniennes. Il est fusilier. Déserté à l'intérieur le 23 novembre 1811, arrêté et reconduit au 23ème régiment de ligne pour y être jugé contradictoirement, a été absout et reconduit dans le dit régiment pour y continuer son service le 21 février 1812

    • A noter qu'il mesure 1.50 m

2ème génération

François Curdy (1785-1861) se marie:

  • une 1ère fois en 1816 avec Françoise Dutruel (1779-1839) du Crêt du Moulin à Trossy (voir chez "Droguet"). Ils ont un fils:

    • André (1819-1891) dit "l'Oiseau", cordonnier, qui est recensé ici en 1886

  • une 2ème fois en 1841 avec Agathe Jacquier (1790-1858) de Trossy (voir chez "les Matis")

Historique de la maison depuis 1886:

En 1886 

(maison Curdy)

André Curdy (1819-1891) dit "l'Oiseau" vit avec sa femme Françoise Chevallay (1824-1899) de Trossy (voir chez "Pitâque") et leur fils:

  • André (né 13 mars 1861) dit "l'izé":

    • réside de 1892 à 1896 à Vandoeuvres, canton de Genève, chez M. Benoit Gindre, fermier puis reviendra à Bernex

Il manque la fille aînée:

  • Marie-Françoise (née le 3 avril 1859) qui se marie vers 1889 avec Alfred Joseph Christin (né le 28 juillet 1862) batelier, originaire de Saint Gingolph. Elle a une fille naturelle:

    • Julienne Clémentine (20 mars 1883-29 août 1883)

En 1896

André Curdy (né 13 mars 1861) dit "l'izé" vit avec:

  • sa mère:

    • Françoise Chevallay (1824-1899)

  • sa femme 

    • Joséphine-Anaïs Péray (née le 30 juillet 1868) couturière, originaire de Saint-Gingolph, Suisse

  • son fils

    • Camille Curdy (1891-1968 à Evreux):

      • qui sera poilu de 14-18, où il sera blessé et gazé en 1918

      • se marie à Vrigne-aux-Bois, Ardennes en 1921 avec  Berthe Augustine Viot (1893-1976) directrice d'école maternelle, originaire de Messincourt, Ardennes

      • douanier à Charleville-Mézières, à Marseille (l'Estaque), à Haybes (Ardennes) et à Pau (villa Bakéa) dans les Pyrénées-Atlantique

      • Il sera fait chevalier de la légion d'honneur le 6 avril 1954 pour "sa bravoure et son endurance" (entre autres), il s'est particulièrement distingué en Belgique et en Champagne durant la 1ère guerre

Cette famille s'installe officiellement à Saint Gingolph (Suisse) le 29 mai 1900 au lieu-dit "Près de la Colombière".

Trois autres enfants s'ajouteront au foyer par la suite:

  • André (1898 à Bernex-1954 à Thonon) dit "l'Oiseau":

    • qui fera aussi la guerre de 14-18, où il sera aussi gazé en 1918

    • douanier à Mézières, Yvoire et Amphion-les-Bains

    • réside à Thonon en 1935 et sera remobilisé pour la 2ème guerre mondiale

    • se marie à Saint-Gingolph en 1921 avec Marthe Schnegg (1900-19725 à Thonon) de Lyss en Suisse et auront quatre enfants:

      • Robert (né à Pouru aux Bois, Ardennes) qui se marie avec Andrée Fritz de Sedan (Ardennes)

      • Lina-Rose (née à Yvoire) qui se marie à Thonon avec René Saillet

      • Blanche qui se marie avec Roger Perrier

      • Louis

  • Simon (1903 à Saint-Gingolph-1951) employé au P.L.M.:

    • se marie avec Françoise David (1901-1935) de Courvières, Doubs. Ils ont cinq enfants:

      • René qui se marie avec Pierrette Raynal

      • Germaine qui se marie avec Max Richard

      • Lucette

      • Yvonne qui se marie avec Jean Varlonga

      • Simone

  • Marguerite

En 1901 

(maison Giroud, Peillex)

La maison est mitoyenne

un côté est habité par:

  • Paul Giroud (1872 à Saint-Paul-1942 à Bassens, Savoie) qui était recensé au Vernay en 1886 (voir "chez Canà"):

    • "Réformé n° 2 par la commission spéciale de Chambéry le 3 octobre 1894 (aliénation mentale)"

l'autre côté est habité par:

En 1906 

(maison Peillex)

La maison n'est plus mitoyenne

Auguste Peillex (1879-1924) dit "Auguste des Vernes", originaire des Vernes (voir chez "les Peillex des Vernes") vit avec:

  • son frère:

    • Maurice Peillex (1874-1916)

  • sa femme:

    • Marie-Joséphine Chevallay (1877-1934) dit "la Rosta",  originaire du chef-lieu (voir chez "Toudel")

  • sa fille: 

    • Emma (1905-2000) dit "Emma à la Rosta"

En 1911

La maison redevient mitoyenne

un côté est habité par:

  • Maurice Peillex (1874-1916):

    • poilu de 14-18 : "escadron des trains", "cadavre découvert le 27 février 1916 aux Saintes-Marie-de-la-Mer, Bouches du Rhône", suicide

l'autre côté est habité par:

Auguste Peillex (1879-1924) dit "Auguste des Vernes" et sa femme Marie-Joséphine Chevallay (1877-1934) dit "la Rosta" ainsi que leurs trois enfants:

  • Emma (1905-2000) dit "Emma à la Rosta"

  • Ida (1907-1961)

  • René (1909-1939)

Cadastre de 1920

La maison appartient à Auguste Peillex (1879-1924) dit "Auguste des Vernes"

En 1921

La maison n 'est plus mitoyenne

Auguste Peillex (1879-1924) dit "Auguste des Vernes", poilu de 14-18 "section d'infirmiers", vit avec sa femme Marie-Joséphine Chevallay (1877-1934) dit "la Rosta" et leurs cinq enfants:

  • Emma (1905-2000) dit "Emma à la Rosta"

  • Ida (1907-1961)

  • René (1909-1939)

  • Joseph (1914-1957) dit "l'Izet à la Rosta" ou "Couttet "

  • Edouard (1919-1957)

Il manque un fils:

  • Lucien (1912-1942) qui est recensé chez sa tante au chef-lieu (voir la "Tannerie")

En 1926 et 1931

Marie-Joséphine Chevallay (1877-1934) dit "la Rosta" veuve d'Auguste Peillex (1879-1924) dit "Auguste des Vernes" vit avec ses cinq enfants:

  • Emma (1905-2000) dit "Emma à la Rosta"

  • Ida (1907-1961):

    • se mariera en 1931 avec Joseph Jacquier (1908-1968) de Trossy (voir chez "Barnà"). Ils habiteront Yvoire

  • René (1909-1939)

  • Joseph (1914-1957) dit "l'Izet à la Rosta" ou "Couttet "

  • Edouard (1919-1957)

En 1936

René Peillex (1909-1939), chef de famille, vit avec:

  • sa soeur:

    • Emma (1905-2000 à Sciez) dit "Emma à la Rosta":

      • se mariera à Bourg-en-Bresse en 1944 avec Maxime Joseph Lancelot (né en 1905) de Lyon. Ils vivront à Sciez où ils ouvriront une boulangerie en 1947

  • son frère:

    • Edouard (1919-1957)

  • un neveu (fils de Joseph Jacquier et Ida Peillex): 

    • Maurice Jacquier (né à Thonon)

De 1969 à 2000 environ

"salon de thé, crêperie: la Pomme de Pin"

Après avoir été fermé durant les années 60, la maison est transformée en commerce. C'est l'ouverture de "la Pomme de Pin": un salon de thé, crêperie ouvert pendant la saison hivernale et tenu par Emma Lancelot (1905-2000) dit "Emma à la Rosta" et sa famille. Beaucoup de travail en perspective car ils tiennent en parallèle la boulangerie à Sciez. 

Les surnoms "l 'Oiseau", "la Rosta", "Couttet":

  • "L'Oiseau" est un surnom inconnu aujourd'hui à Bernex. Ce surnom vient certainement de la petite taille de François Curdy (1785-1861) dit "l'Oiseau" qui mesurait 1m50, et qui est le 1er à le porter ! En patois on dit "l'izé"

 

  • "La Rosta" veut dire la rousse donc Marie-Joséphine Chevallay (1877-1934) devait être rouquine. Tous ses enfants sont dits "à la Rosta", et pour parler des garçons les Bernolands disent "les Rostons". Ce surnom est encore bien connu à Bernex.

 

  • Joseph Chevallay (1914-1957) est surnommé "Couttet" car il skiait très bien. A cette époque Alfred Couttet (1889-1974) de Chamonix était le champion de ski en vue: on parlait de "Couttet champion".