Les surnoms du Chef-Lieu

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 Chez Guingon

Lieu-dit:  le chef-lieu, "Chez les Chevallay"

Cadastre sarde de 1730 :

Il n'existe pas de maison à cet endroit en 1730. 

Construction de la maison:

Maison probablement construite vers 1790 par:

• Joseph Chevallay (1737-1799) dit "Guingon", meunier, originaire de la maison voisine (voir chez "Perron"):

  • domicilié aux moulins de Marclaz de 1769 à 1786 où il est meunier pour Guillaume Marie Crisante De Lavaldisère, Marquis de Saint-Michel, Baron de Boëge 

2ème génération 

(maison Chevallay)

Joseph Chevallay (1737-1799) dit "Guingon" se marie à Thonon en 1769 avec Louise Bondaz (1738-1790) de Thonon. Ils ont trois fils:

• François (1771-1820)

• Henri Marie (16 août 1773-21 juin 1833) marchand qui se marie le 1er mars 1802 à Massongex, canton du Valais, avec Marie Josette Dave-Fert (1776-1851) originaire de Massongex. Ils ont onze enfants:

  • A noter qu'Henri Marie Chevallay (1773-1833) est reçu bourgeois de Saint-Maurice le 25 novembre 1815 (25 louis d'or)

• Antoine (?) dit "Botinet"

3ème génération

François Chevallay (1771-1820) se marie en 1793 avec Josephte Bochaton (1762-1812) de Saint-Paul. Ils ont trois enfants:

• Péronne (1793-1868) qui se marie en 1821 avec André Dupraux (1772-1824) de Trossy (voir chez "les Boin-nes")

• Louise (vers 1796-1866) qui se marie en 1833 avec André Allemand (1790-1871) du chef-lieu (voir chez "la Basson")

• Henri (5 avril 1798-1876) qui se marie:

  • une 1ère fois à Evian en 1833 avec Françoise Arrandel (1792-1857) de Charmet (voir chez "Pierre Birraux")

  • une 2ème fois en 1857 avec Julienne Chevallay( 1821-1889), originaire de Chez les Râcles (voir chez "Béquelet") qui est recensée ici en 1886

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Chevallay)

Julienne Chevallay (1821-1889) veuve d'Henri Chevallay (1798-1876) vit seule:

• ses trois enfants sont absents:

  • Joséphine (30 mai 1858-10 mars 1859) âgée de dix mois

  • Henri (né le 28 novembre 1859) vit au hameau du Carre à Meinier, canton de Genève depuis 1883

  • François (1862-1934) dit "l'Henri" habite Genève en mai 1889 puis Meinier, chez M. Dormer, en juin 1889. Il est de retour à Bernex en 1892 (voir ci-dessous)

Recensement de 1896

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec sa femme Rosalie Peillex  (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" de Trossy (voir chez "les Peillé de vers la Râce") et leurs deux enfants:

• Marie (née en 1893)

• Henri (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc"

A noter que Rosalie Peillex  (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" était domestique à Bénand en 1886 (voir chez "Gaspà")

Recensements de 1901 et 1906

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec sa femme Rosalie Peillex  (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" et leurs quatre enfants:

• Marie (née en 1893):

  • se mariera le 12 janvier 1918 à Genève avec Alfred André Piguet (?)

• Henri (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc"

• Julienne (1896-1920):

  • se mariera avec Charles Schenker (?) en suisse

• François (1897-1973) dit "Lollet"

Recensement de 1911

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec sa femme Rosalie Peillex  (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" et leur fils:

• François (1897-1973) dit "Lollet"

Cadastre de 1920

La maison appartient à François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri"

Recensement de 1921

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec: 

• sa femme

  • Rosalie Peillex (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri"

• ses deux fils:

  • Henri (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc":

    • poilu de 14-18, il était boulanger à Genève en 1914. Cité à l'ordre de son régiment: "Bon soldat ayant toujours eu une belle conduite au feu. A été blessé deux fois dans l'accomplissement de son devoir". Il sera décoré de la croix de guerre.

  • François (1897-1973) dit "Lollet":

    • poilu de 14-18

    • boulanger à Genève en 1915

    • à Genève en 1919

    • à Reignier, cuisinier à l'asile des vieillards en 1923

    • à Ville-la-Grand, hameau de Chez Pottier en 1924

    • Boulanger à la coopérative de Thoiry, département de l'Ain en 1928

    • Gérant de la coopérative agricole de Thoiry en 1935

    • se marie à Thonon en 1944 avec Gabrielle Lanvers (1904 à Thonon-1966 à Thonon) originaire de la Baume. Ils résident à Thonon, rue du commerce

• un neveu (fils de Marie (née en 1893) et d'Alfred André Piguet):

  • Henri Piguet (né en 1918 à Genève)

Lettre de soutien d'un camarade poilu de 14-18 à Henri Chevallay, témoignant que ce dernier a bien été intoxiqué par les gazs

Recensement de 1926

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec sa femme Rosalie Peillex (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" et leur fils:

• Henri (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc", boulanger sans emploi.

  • en mars 1924 il était boulanger à Annemasse chez M. Démolis et en juillet 1924 il habitait Feigères, canton de Saint-Julien-en-Genevois.

Recensement de 1931

François Chevallay (1862-1934) dit "l'Henri" vit avec sa femme Rosalie Peillex  (1867-1935) dit "la Rose à l'Henri" et leur fils:

• Henri (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc", boulanger pour Michel Birraux (1862-1925) du chef-lieu (voir chez "Loulou")

Recensement de 1936

Henri Chevallay (1895-1964) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc", boulanger, vit seul.

Il fait le boulanger à Trossy pour François Dutruel (1903-1943) (voir chez "la Lina")

C'était un homme petit et très costaud, qui soulevait seul les sacs de farine de 100 kg ! Sa spécialité: les rissoles.

Après 1936

Henri Chevallay (1895-1964 à La Tour) dit "Guingon" ou "Mont-Blanc" vit seul et va de maison en maison pour donner des coups de main (couper du bois...) contre un coup à boire ou à manger.

Vers 1975

La maison est démolie.

Les surnoms "Guingon" et "Mont-Blanc":

• "Guingon" est un vieux surnom qui est porté par Joseph Chevallay (1737-1799), arrière-arrière grand-père d'Henri (1895-1964) dit "Guingon" ci-dessus. Aucune explication.

• "Mont-Blanc" était un des autres surnom d'Henri (1895-1964). Les enfants de Bernex lui demandait:

"Henri, fais-nous voir le Mont-Blanc."

alors il soulevait sa casquette et se penchait en avant pour montrer son crâne tout blanc!

• Henri était aussi surnommé "le P'tit train" car il l'imitait souvent pour amuser les enfants des écoles !