Les surnoms du Chef-Lieu

Situation

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 Chez le p'tit Mariette

anciennement: chez Valencien

Lieu-dit:  le chef-lieu, "Chez les Chevallay"

Cadastre sarde de 1730 (maisons Chevallay):

Il existe trois maisons: 

  • une maison qui appartient à:

    • Joseph Chevallay (1683-1754) dit "Probellet" feu François (décédé en 1707):

      • il possède également deux autres maisons au chef-lieu (voir chez "Valencien")

      • il a une soeur: Anne (?) qui est mariée depuis 1715 avec François Baratay (1683-1741) de Chez les Râcles (voir chez "Pisse")

  • deux maisons qui appartiennent à:

    • Joseph Chevallay (?) feu Jacques (?)

2ème génération

Historique commun avec les deux autres maisons de Joseph Chevallay (1683-1754) dit "Probellet" (voir chez "Valencien")

1ère maison:

Joseph Chevallay (1683-1754) dit "Probellet" se marie en 1720 avec Françoise Blanc  (1680-1749), veuve de Louis Bochet (1682-1736), originaire de Trossy (voir chez "Carpentier"). Ils ont un fils:

  • Charles (1723-1789) dit "Maillet"

2ème et 3ème maison:

Joseph Chevallay (?) se marie en 1728 avec Guérine Chevallay (?) originaire du chef-lieu (voir chez "la Tille").

Aucun renseignement sur leur descendance.

3ème génération

Charles Chevallay (1723-1789) dit "Maillet" se marie en 1749 avec Josephte Dupraux  (1732-1806) de Bernex (voir chez "?"). Ils ont cinq enfants:

  • Françoise (vers 1748-1828) dit "Cattet" qui se marie en 1789 avec Jacques Dutruel (né en 1763) de Saint-Paul

  • Jeanne (1758-1826) qui se marie à Lugrin en 1789 avec Joseph Poly (né en 1754) de Lugrin

  • Andréaz (vers 1767-1807) qui se marie en 1805 à Maxilly avec François Châtellenaz (1778-1850) de Publier

  • Joseph (30 avril 1774-1844) dit "Valencien"

  • André (vers 1775-1818)

4ème génération

Joseph Chevallay (1774-1844) dit "Valencien" se marie: 

  • une 1ère fois en 1793 avec Claudine Boisseaux  (1763-1815) du Songeon (voir chez "Boisseaux de l'Envers")

  • une 2nde fois en 1815 avec Josephte Trincat (1797-1852) de Saint-Paul. Ils ont dix enfants:

    • François (1816-1897) dit "Valencien", menuisier charpentier, qui est recensé ici en 1886

    • Hyacinthe (1818-1878) dit "Valencien"

    • Jacques (1820-1883) dit "Valencien" qui se marie en 1853 avec Marianne Curdy (1809-1872) originaire de chef-lieu (voir chez "Toto")

    • Charles Amed (né le 11 avril 1822), parti à l'étranger ?

    • Michel (1824-1900) dit "Valencien" qui est recensé au chef-lieu en 1886 (voir chez "Valencien")

    • Josephte (1826-1902) qui est recensé au chef-lieu en 1886 (voir chez "Valencien")

    • Pierre François (1828-1883) douanier

    • Angélique (1832-1913) qui est recensé au chef-lieu en 1886 (voir chez "Valencien")

    • Françoise (1834-1835) âgée de seize mois

    • Joseph (né en 1840) dit "Valencien" ou "la Tille" qui est recensé au chef-lieu en 1886 (voir chez la "Tille")

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Chevallay)

François Chevallay (1816-1897) dit "Valencien", menuisier, vit avec sa femme Angélique Birraux (1831-1896) de Sur les Crêts (voir chez "Valencien") et leur fils:

  • Joseph (1867-1921) dit "Valencien":

    • dispensé d'armée car fils unique de septuagénaire

Recensement de 1896

François Chevallay (1816-1897) dit "Valencien" vit avec sa femme Angélique Birraux  (1831-1896) et leur fils:

  • Joseph (1867-1921) dit "Valencien"

Recensement de 1901

Joseph Chevallay (1867-1921) dit "Valencien" veuf de Clémentine Peillex (1875-1899) de Creusaz (voir chez "Borson") vit avec: 

  • son fils:

    • François-Xavier (1898-1973)

  • une domestique:

    • Marie Peillex (1839-1915) qui était recensée à Trossy en 1896 et de nouveau en 1906 (voir chez "Failléron")

Recensement de 1906

Joseph Chevallay (1867-1921) dit "Valencien", veuf de Clémentine Peillex (1875-1899), vit avec sa 2nde femme Marie Chevallay  (1877-1962) de Trossy (voir chez "le vieux Tiévri") et leurs enfants:

  • François (1898-1973):

    • fils de Joseph et de feue Clémentine Peillex (1875-1899)

  • Gaspard (1903-1957)

  • Lucien (1905-1971) dit "Lucien à Valencien"

Recensement de 1911

La maison est vacante car la famille de Joseph Chevallay (1867-1920) dit "Valencien" habite Sur les Crêts (voir chez "Valencien") dans la maison natale de sa mère Angélique Birraux (1831-1896).

Cadastre de 1920

La maison appartient à deux cousins Mariettaz du Songeon:

  • François Mariettaz (né en 1892) dit "le P'tit Mariette" (voir chez "Pierson (bas)")

  • Joseph Mariettaz (1893-1969) (voir chez "Pierson (haut)")

Recensement de 1921 

(location instituteurs)

Marguerite Petit-Jean (née en 1896 à Montriond), institutrice publique, vit avec sa collègue: 

  • Jeanne Ephise Delacquis (née le 1er novembre 1897 à Montriond), institutrice publique:

    • se marie à Gaillard en 1924 avec Georges-Edmond-Angelin Gavet (né le 9 août 1899 à Marignier), inspecteur des écoles (jusqu'en Guinée et Côte d'Ivoire)

Seul recensement où la maison est habitée par des instituteurs, peut-être le temps de rénover leurs logements (voir chez "Mercier")

Recensements de 1926 et 1931 

(maison Mariettaz)

François Mariettaz (né en 1892) dit "le P'tit Mariette" originaire du Songeon (voir chez "Pierson") vit avec sa mère: 

Recensement de 1936

François Mariettaz (né en 1892) dit "le P'tit Mariette" vit seul.

Paraît-il que vers 1910, avant la construction du refuge, il montait à la dent d'oche avec un tonneau de cidre afin de désaltérer les alpinistes de passage. Il se postait proche du sommet et attendait les clients pour se faire un peu d'argent, ce qui faisait dire:

"Il faut laisser l'Allemagne aux Allemands et la "Bec" au P'tit Mariette !"

Vers 1950

(maison Chevallay)

La maison est rachetée par Marcel Chevallay (1903-1968) dit "Marcel du Moulin" originaire du chef-lieu (voir chez "Fred du Moulin").

Vers 1975

La maison est démolie

Le surnoms "Valencien":

  • "Valencien" viendrait d' un des aïeul de cette famille Chevallay qui aurait fait son armée à Valence et qui en parlait comme si c'était le bout du monde ! Probablement Joseph Chevallay (1764-1844) dit "Valencien", le premier à porter ce surnom dans un papier de vente datant de 1835

 

 

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