Les surnoms du Chef-Lieu

Situation

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 Chez Marius

Lieu-dit:  le chef-lieu

Cadastre sarde de 1730 (maison Birraux):

Il existe une maison qui appartient à:

  • François Birraux (1695 à Bénand-1772) feu Jacques (décédé en 1717):

    • il a trois soeurs:

      • Gabrielle (vers 1688-1753) qui est mariée à St-Paul depuis 1714 avec Louis Bernex (1682-1746) originaire des Faverges

      • Jeanne (1702-1760) qui est mariée depuis 1724 avec Claudy Pinget (1690-1764) de Creusaz (voir chez "Francet au Pin et la Cousta")

      • Marie (?) qui se marie à Lugrin en 1730 avec Pierre Burquier (né en 1715) de Lugrin

    • il possède également:

      • un four (en indivision avec ses voisins et cousins germains: Joseph Birraux (né en 1686) et André (1695-1759)) situé juste à côté (voir "Hôtel de la dent d'oche")

      • une masure juste en face (voir chez "Violle")

      • une autre maison à Bénand (voir chez les "Lolons")

Il semble que cette famille Birraux soit partagée entre cette maison du chef-lieu et celle de Bénand

2ème génération

Historique commun, jusqu'à la 3ème génération, avec la mitoyenneté (voir chez "Nina") et leur maison de Bénand (voir chez "Lolon") 

François Birraux (1695 à Bénand-1772) se marie:

  • une 1ère fois en 1721 avec Josephte Peillex (?)

  • une 2nde fois en 1728 avec Marie Chambat (1708-1769). Il ont trois enfants:

    • Françoise (1734-1797) qui se marie en 1766 avec André Arrandel (1740-1817) de Charmet (voir chez "Pierre Birraux")

    • Pierre (1735-1817)

    • François (1739-1796):

      • ordonné prêtre le 28 mai 1774

      • vicaire à Chindrieux, vicaire à Grésy-sur-Aix en 1782

      • en 1793, il est signalé comme absent de la liste des émigrés du district de Thonon (décède le 11 juillet 1796)

3ème génération

Pierre Birraux (1735-1817) se marie en 1761 avec Andréaz Trincat (1741-1794) de Trossy (voir chez "les Rouges"). Ils ont cinq enfants:

  • François (1763-1834):

    • ordonné prêtre le 19 septembre 1789. Vicaire à Abondance au moment où la Révolution éclata. Après avoir refusé de prêter le serment schismatique, il se réfugia en Valais pendant deux ans

    • en avril 1795, on le retrouve à Bernex où il s'installe comme missionnaire, au péril de sa vie

    • en septembre 1803, il est nommé curé de Thoiry

    • en juillet 1808, il est nommé curé de Ballaison où il laissa "le souvenir d'un prêtre bon, zélé, charitable, d'une grande simplicité dans ses manières et son langage"."le 12 février 1834, comme il finissait d'imposer les Cendres, il tomba, frappé de paralysie. Depuis ce jour il ne put retrouver l'usage de ses jambes. Le 25 février, il fit son testament par lequel il léguait tous ses avoirs à l'école des filles, avec charge de réciter un Pater et un Ave après chaque classe...le 20 avril il rendait sa belle âme à Dieu"

  • André (1768-1818) qui habite ici

  • Joseph (1772-1854) qui habite la maison de Bénand (voir chez "Lolon")

  • Michel (1775-1856) qui habite la maison voisine (voir chez "Citron")

  • Gabriel (1778-1836) qui habite le chef-lieu (voir chez "la Marie à Vincent")

4ème génération

André Birraux (1768-1818) se marie en 1792 avec Françoise Blanc (1769-1843) de Trossy (voir chez "Carpentier"). Ils ont deux enfants:

  • François (12 octobre 1793-1867)

  • Pierre (28 juillet 1795-1863):

    • armée Sarde:"Remplacé par acte du 17 octobre 1815", "Rayé, le syndic a certifié verbalement que son remplaçant était en permission dans la commune de Thollon"

    • ordonné prêtre le 5 juin 1819

    • vicaire à Morzine pendant neuf ans

    • curé de Brens à partir de mai 1828 (décède le 8 avril 1863)

5ème génération

François Birraux (1793-1867) se marie en 1813 avec Françoise Curdy (1790-1858) de Langin (voir chez "Tante Marie"). Ils ont huit enfants:

  • Marie (née le 7 février 1814)

  • Joseph (1816-1840) âgé de vingt-quatre ans

  • Marie (1819-1836) âgée de dix-sept ans

  • André (1822-1877)

  • François (1824-1878)

  • Pierre (1827-1829) âgé de vingt mois

  • Pierre (1830-1896):

    • ordonné prêtre le 20 décembre 1856

    • vicaire successivement à: Saint-André-sur-Boëge, Serraval, Perrignier, Lullin, Présilly, Cuvat

    • curé du Lyaud à partir d'octobre 1871, où il était déjà effectivement depuis deux ans, sans que le poste fut reconnu par le gouvernement

  • Maurice (1834-1875) qui se marie avec Suzanne Birraux (1844-1880) de Saint-Paul. Ils habitent probablement en face (voir chez "Violle"):

    • enrôlé dans l'armée Sarde le 29 octobre 1855, il incorpore le 1er Régiment d'infanterie. Date du départ: 15 février 1856

6ème génération

André Birraux (1822-1877) se marie en 1858 avec Philomène Billoud (1835-1881) d'Abondance. Ils ont quatorze enfants:

  • Marie-Céline (1859-1919) qui se marie en 1880 avec Jules Curdy (1854-1919) du Vernay (voir chez "la Fegue")

  • François Ignace (1860-1871) âgé de onze ans

  • Marie-Adélaïde (née en 1861)

  • Marie-Françoise (1862-1922) dit "la Fegue" qui est recensée ici en 1886

  • Marie-Sophie (1864-1887 au Lyaud), religieuse

  • Séraphin (1865-1921) dit "le Feguy" ou "Caffin", qui est recensé au Vernay à partir de 1896 (voir chez "Caffin")

  • Denis (1867-1907), qui réside succesivement à:

    • Aire, canton de Genève, chez M. Panissot en mars et avril 1892

    • Grenoble, hôtel des 3 dauphins en juillet 1892

    • Pariset, vers Grenoble chez M. Breynat en 1895

    • Thonon, restaurant Mercier en 1899

    • Margencel, hameau de De Zusinge en 1905

    • marié avec Josephte Jeandin (1866-1944), ils ont deux filles:

      • Marie (née en 1899) qui se marie à Margencel en 1924 avec Joseph Etienne Piccot (1899-1971), maréchal-ferrant, originaire de Lullin

      • Joséphine (1902-1929)

  • Marie-Joséphine (1868-1869) âgée de dix-neuf mois  

  • Pierre-Paul (1869-1869) âgé de quatre mois

  • Marie Joséphine (1871-1872) âgée d'un an

  • (une fille) (née et décédée le 22 février 1871) jumelle de Marie-Joséphine ci-dessus

  • Marie-Philomène (1873-1950)

  • Pauline (1874-1898), religieuse

  • Pierre François Ignace (1876-1924):  

    • menuisier, lors de son conseil de révision

    • en 1894, il s'engage volontaire dans l'armée pour 4 ans

    • le 10 avril 1897, il embarque pour Madagascar: débarqué à Tananarive le 7 mai. Embarqué à Tananarive le 19 septembre. Débarqué à Marseille le 13 octobre

    • à partir du 2 mars 1900 il réside à la halle des Paquis à Genève

    • se marie en 1901 avec Julie Veyrat (?). Ils ont un fils: Robert (1902-1922)

    • poilu de 14-18, il se retire à Genève le 25 décembre 1918 et est libéré du service militaire en novembre 1922

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Birraux)

Françoise Birraux (1862-1922) dit "la Fegue" vit avec son fils naturel:

  • François (1882 au Chef-lieu-1886 à l'Envers)

Elle est recensée vers le pont de l'Envers en 1896 (voir "le cabanon à la Fegue")

Recensement de 1896 

(location Tagand)

Jérémie Tagand (1839-1910), journalier, originaire de Vacheresse, vit seul. 

Il était déjà recensé comme boulanger au chef-lieu en 1886 (voir chez "Titon"). En 1901, il est recensé comme domestique, à Bénand (voir chez "les Aubins")

Recensements de 1901, 1906, 1911

La maison est inoccupée

Cadastre de 1920

La maison appartient à Clémentine Birraux (1879-1957) dit "la Micâle", veuve de Michel Birraux (1859-1911) dit "Citron" (voir chez "la Micâle")

Recensement de 1921 

(location Dupraux)

Marie Blanc (1881-1953), couturière, originaire du Songeon (voir chez "Borghino") veuve d'Alphonse Dupraux (1882-1917) de Trossy (voir chez "les Boin-nes") vit avec ses deux filles:

  • Simone (née le 13 avril 1914 à Lyon) dit "Simone au Coq"

  • Clémentine (1915 à Bernex-1965) dit "Clémentine au Coq"

En 1926 elles sont recensées au Songeon dans la maison paternelle de Marie (voir chez "Borghino").

Recensements de 1926,1931,1936

La maison est vacante.

Après 1936

Marius Birraux (1901-1983) originaire de la maison voisine (voir chez "la Micâle") vit seul.

Il fait partie des premiers Bernolands à avoir la télévision au début des années 1960 (avec M. Rontard à Trossy et l'institutrice de Trossy). L'antenne est située vers la croix du Coeur... à environ 500 m ! Le fil, qui longe la route, sera même coupé par une moto-faucheuse !

Vers 1985

Ce côté de maison est démoli et laisse place à un immeuble. La mitoyenneté de la maison reste intacte (voir chez "Nina")

 

 

 

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