Les surnoms de Chez Les Râcles

Situation

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 Chez le Chauffeu

Lieu-dit: Chez les Râcles (anciennement Luxillié)

Cadastre sarde de 1730:

Pas de maison à cet endroit en 1730, mais un four, situé plus à l'Est (côté chef-lieu) qui appartient à: 

  • Claude Arrandel (?) feu Noël (?) qui possède la maison voisine (voir chez les "Jules" ou chez "Béquelet")

Construction de la maison:

Maison construite en 1844 probablement par:

  • Pierre Joseph Arrandel (29 septembre 1787-1859) dit "Millome", originaire de la maison voisine (voir chez "les Jules" ou chez "Béquelet"):

    • descendant direct de Claude Arrandel (?) qui possède le four en 1730

    • arrivé le 20 mars 1813 au 35ème régiment d'infanterie de ligne des armées napoléonienne. Il est suppléant de Charles Alexis ... de Thonon, il déserte le 8 mai 1814

2ème génération

Pierre Joseph Arrandel (vers 1788-1859)  dit "Millome" se marie à Châtel le 18 octobre 1814 avec Maurizat Vuarand (vers 1788-1838). Ils ont neuf enfants (tous, sauf les deux aînés, nés au hameau de Chez les Râcles):

  • Jean-Pierre (né le 18 septembre 1815 à Châtel) dit "Mille-homme" bâtelier, qui réside aux Eaux-Vives, Genève, qui se marie:

    • une 1ère fois en ? avec Barbe Bettevaux (1814 à Cercier-1864 à Genève)

    • une 2nde fois à Genève en 1865 avec Marie Betvand (née le 12 mars 1846) originaire d'Anthy. Ils divorcent le 14 mars 1874. Ils ont un fils:

      • Jean-Pierre (né le 7 juin 1866 aux Eaux-Vives, à Genève)

  • Marie (vers 1818-1846)

  • Julienne (8 novembre 1822-28 novembre 1822) âgée de vingt jours

  • Françoise (1824-1825)

  • Claudine (née le 1er mars 1826- décéde à Genève), qui a trois enfants naturels:

    • François (1850-1907 à Ambilly):

      • entré au Service au 21ème régiment de Ligne à compter du 11 octobre 1870. Campagne contre l'Allemagne du 1er décembre 1870 au 28 janvier 1871. Campagne à l'intérieur du 14 avril au 28 mai 1871.

      • employé au chemin de fer P.L.M. à Ville-la-Grand, canton d'Annemasse. Démissionnaire le 28 mai 1881 à Ambilly (Hte Savoie)

      • se marie à Ambilly en 1880 avec Marie Fanchette Masson (1844-1907) épicière originaire d'Ambilly. Ils ont un fils:

        • Emile (né le 30 novembre 1880 à Ambilly) chauffeur, puis journalier sur la voie P.L.M. réside à Annemasse

      • garde-champêtre lors de son décès

    • Geneviève (née le 25 janvier 1855)

    • Marie (4 mars 1858-29 mars 1858) âgée de 25 jours

  • Geneviève Magdelaine (1828-1896 à Lully), tisserande, domestique à Fessy, Lully, qui se marie à Lully en 1856 avec Alexandre Jacquier (vers 1828-1864) dit "Marin"

  • Françoise (1831-1833) âgée d'un an et demi

  • François (1834-1902 à Chevenoz):

    • Réformé de l'armée Sarde "pour engorgement des glandes sous-maxillaires et mauvaise constitution et scrofuleux". Il mesure1m61

  • François Marie (1836-1838)

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensements de 1886 et 1896

La maison est inoccupée et sera reprise vers 1900 par:

  • Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" originaire de la maison voisine (voir chez "Pice") qui, après avoir résidé à Ouchy (canton de Vaud) à la compagnie de navigation du lac Léman  revient officiellement à Bernex le 6 avril 1897

Recensement de 1901 

(maison Peillex)

Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" vit avec: 

  • sa femme:

    • Elise Ducret (1866-1911) du hameau des Faverges à Saint-Paul:

      • soeur de Joseph Ducret (1863-1907) dit "Do-yon" qui habite à côté (voir chez "Pice")

  • ses trois enfants:

    • Ernest (1897-1968)

    • Olympe-Hélène (1898-1918)

    • Bernadette (1900-1993)

  • son frère:

    • Maurice-Alexandre (1862-1913) dit "Pièce":

      • recensé chez "Pice" en 1896 et de nouveau en 1906

Recensements de 1906 et 1911

Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" vit avec sa femme Elise Ducret (1866-1911) et leurs cinq enfants:

  • Ernest (1897-1968):

    • cultivateur à Vétraz-Monthoux en 1916 

  • Olympe-Hélène (1898-1918)

  • Bernadette (1900-1993)

  • Marguerite (1903-1991)

  • Lina-Charlotte (1905-1975)

Cadastre de 1920

La maison appartient à Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu"

Recensements de 1921 et 1926

Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" vit avec ses quatre enfants: 

  • Ernest (1897-1968):

    • poilu de la guerre de 14-18, il est rentré à Bernex en octobre 1919 avec le grade de caporal

  • Bernadette (1900-1993 à Sarcelles):

    • partira aux Etats-Unis durant sa jeunesse (années 20-30)

    • se marie à Neuilly-sur-Seine en 1938 avec Pierre Weisslocker (?). Ils construiront un chalet juste à côté qui leur servira de pied-à-terre à Bernex

  • Marguerite (1903-1991 à Genève):

    • se marie à Genève en 1931 avec Constant Dufey (?). Ils auront une fille

  • Lina-Charlotte (1905-1975 à Dijon):

    • se marie à Pouilly-en-Auxois en 1939 avec Alphonse Jules Marie Mortier (?)

Recensement de 1931

Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" vit avec son fils:

  • Ernest (1897-1968)

Recensement de 1936

Xavier Peillex (1861-1955 à Pouilly-en-Auxois, Côte-d'Or) dit "le Chauffeu" vit avec:

  • son fils:

    • Ernest (1897-1968)

  • sa belle-fille:

    • Marie Viollaz (1897-1976) dit "la Mimi au Chauffeu", du chef-lieu (voir chez "Violle")

  • son petit-fils:

    • Georges dit "Jojo au Chauffeu" 

Après 1936

Ernest Peillex (1897-1968) vit avec sa femme Marie Viollaz (1897-1976) dit "la Mimi au Chauffeu", et leurs deux fils:

  • Georges dit "Jojo au Chauffeu"qui habitera ici

  • Edmond dit "Edmond au Chauffeu":

    • se marie en ? avec Nicole Josiane Aline Tagand

A noter qu'Ernest Peillex (1897-1968) sera remobilisé en 1939 et nommé sergent.

Les surnoms "Millome","Chauffeu":

  • Pierre Joseph Arrandel (1787-1859) dit "Millome" ou son fils surnommé "Mille-Homme", probablement à cause d'une grande force

  • Xavier Peillex (1861-1955) dit "le Chauffeu" était chauffeur sur les bâteaux de la C.G.N.:

    "La chauffe des machines à vapeur était au charbon. Il fallait donc approvisionner certains ports (Lausanne, Genève, Le Bouveret) en charbon, un travail extrêmement lourd. Le charbon était amené à bord à dos d’homme. C’était un travail auquel tout l’équipage était astreint. En route, les équipes de chauffeurs chargeaient les foyers à la pelle". (selon le site de la C.G.N.)