Les surnoms de Chez Masson

Situation

Photos Actualité

 Chez Nina

Lieu-dit: Chez Masson (anciennement Chez Cristin)

Cadastre sarde de 1730 (maison Bordet):

Une "maison et placeage" existe à cet endroit en 1730. Elle appartient à:

  • Gaspard Bordet (1700-1775) feu Gaspard (1665-1701) d'Evian, avocat à la cour du sénat et juge de la seigneurerie de Bernex:

    • une famille de notaires et d'avocats qui possède également à Bernex:

      • le chalet du Grand-Chesnay (juste au-dessus)

      • un des deux chalet de Combe (au pied de Pelluaz)

Cette maison et ses chalets d'alpage devaient être loués à des fermiers pour un bail de plusieurs années. Il devait y avoir également dans la location une maison située dans une commune du bas (Lugrin, Maxilly...), ainsi les paysans bénéficiaient de tous les étages de la nature et se déplaçaient suivant les saisons.

A noter qu'à l'intérieur de la maison, il existe aussi un grenier qui appartient à:

  • Joseph Christin (?) feu André (?)

Hypothèse sur les repreneurs de la maison:

Maison probablement reprise vers 1810 par:

  • Claude Louis Pasquier (1758 à Bellevaux-1810 à Bernex):

    • son père Pierre Joseph Pasquier (1720 à Bellevaux-1801 à Saint-Paul) était fermier au hameau du Maravant à Saint-Paul

2ème génération

Claude Louis Pasquier (1758 à Bellevaux-1810 à Bernex) se marie: 

  • une 1ère fois en ? avec Antoinette Paroisse (vers 1747-1809). Ils ont quatre enfants:

    • Angélique (vers 1779-11 août 1779)

    • Joseph Marie (né le 6 mars 1780 à St-Paul)

    • Jean Noël (né le 27 janvier 1782 à St-Paul)

    • Angélique (1784-1837) qui se marie à St-Paul en 1801 avec Maurice Mercier (1774-1855) originaire de St-Paul

  • une 2nde fois à Bernex en 1809 avec Marie Claudine Dunant (vers 1772-1832) du hameau d'Ecotex à Vacheresse. Ils ont trois enfants: 

    • Anne (1807-1869) née avant le mariage !

    • André (16 janvier 1810-18 janvier 1810) âgé de deux jours 

    • Jean-Claude (16 janvier 1810-8 février 1810) jumeau d'André, âgé de trois semaines

     

3ème génération

(maison Birraux)

Joseph Birraux (1798-1872) dit "Nina" originaire du chef-lieu (voir "Hôtel de la dent d'oche") se marie en 1827 avec Anne Pasquier (1807-1869). Ils ont huit enfants:

  • Simon André (né le 22 décembre 1827)

  • Jean François (1830-1886 à Genève):

    • enrôlé dans l'armée Sarde le 25 septembre 1851. Incorporé au 2ème Régiment d'Infanterie le 11 décembre 1851

    • se marie à Genève en 1866 avec Louise Philomène Chevallier (née le 15 janvier 1836 à Chapelle-Rambaud). Ils ont deux enfants:

      • Clémentine Andrienne (né à Genève le 28 mai 1868)

      • Joseph Jean (19 mai 1870 à Genève-6 avril 1905 à Genève)

  • Ambroise (1833-1895) dit "Braise à Nina" qui est recensé ici en 1886

  • Marie (1836-1875)

  • Eugène (1838-1904) dit "Nina" qui se marie en 1865 avec Françoise Pinget (1838-1899) des Places (voir chez "le p'tit Bolet"). Ils habitent le chef-lieu (voir chez "Nina"):

    • Eugène est reformé de l'armée Sarde : "cicatrice adhérent au frontal, gênant le porté du képi". Il mesure 1m69

  • Jeanne (31 août 1841-13 octobre 1841) âgée d'un mois et demi

  • François (1844-1870), unique Bernoland décédé à la guerre de 1870:

    • soldat de la 2ème portion de 1864, effectue une courte période d'instruction à Annecy de décembre 1865 à mars 1866

    • incorporé au 60ème de Ligne le 24 mai 1867, 2ème bataillon, 5ème compagnie, soldat de 1ère classe le 1 novembre 1869

    • mort des suites des blessures reçues à Beaumont (Ardennes) le 30 août 1870 

    • à l'Ambulance du Quartier Général du 3ème corps, Sedan (Ardennes) le 1er septembre 1870 (le registre matricule du 60ème de Ligne dit faussement:"tué par un obus le 14 août 1870")

  • Paul Antoine (1851-1853) âgé d'un an et demi

Historique depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886

Ambroise Birraux (1833-1895) dit "Braise à Nina" vit avec sa femme Marie-Joséphine Servoz (1848-1911) de Lugrin et leurs deux fils:

  • Maurice (1869-1926 à Lugrin), menuisier:

    • campagne d'Algérie de 1890 à 1893

    • en 1896 il est recensé au hameau des Faverges à Saint-Paul avec sa femme Eugénie Vesin (1870 à Thollon-1935 à Lugrin) et leur fille:

      • Elise (1895 Chez Masson-1962)

    • domicilié au hameau de Forchez à Saint-Paul dès 1898

    • en 1901, il est recensé au chef-lieu de Saint-Paul comme menuisier avec sa femme et ses trois filles

    • en 1911, il est recensé comme menuisier au hameau de Grand-Tronc à Lugrin où il vit avec sa femme Eugénie Vesin (1870-1935) et ses cinq enfants:

      • Elise (1895 Chez Masson-1962 à Saulieu, Côte-d'Or) qui se marie à Lugrin en 1923 avec Marie François Julliard (1885-1955) carrier de Thollon

      • Joséphine (1897 à Saint-Paul-1964 à Meillerie) qui se marie à Lugrin en 1927 avec Olivier Joseph Ruffin (1894-1966) de Meillerie  

      • Angeline Mélanie (1899 à Saint-Paul-1973 à Evian) qui se marie une 1ère fois à Paris en 1926 avec Joannes Marius Chervier (?), une 2nde fois à Dakar en 1952 avec François Elie Burnier (1897-1974) mécanicien de Chevenoz

      • Jeanne Marguerite (1905 à Trossy-1985 à Evian) qui se marie à Lugrin en 1935 avec Louis Robert Blonay (1911-1982) menuisier d'Evian

      • Ernest Pierre (1910 à Lugrin-1972 à Evian) scieur qui se marie à Lugrin en 1938 avec Lucienne Justine Julliard (1911-1992)  de Lugrin

  • François (1873-1925)

Recensement de 1896

Marie-Joséphine Servoz (1848-1911) veuve d'Ambroise Birraux (1833-1895) dit "Braise à Nina" vit avec son fils:

  • François (1873-1925)

Recensement de 1901

François Birraux (1873-1925) vit avec: 

  • sa femme:

    • Joséphine Marchand (1876-1957) dit "la Fine à Nina" du hameau de Chez Bochet à Saint-Paul (famille dite "les Tuy")

  • sa fille: 

    • Marie (1900-1975)

  • sa mère:

    • Marie-Joséphine Servoz (1848-1911) veuve d'Ambroise Birraux (1833-1895) dit "Braise à Nina"

  • un domestique:

    • Auguste Christin (1878-1959) dit "Compère" de Chez Masson (voir chez "le Compère")

Recensement de 1906

François Birraux (1873-1925) vit avec: 

  • sa femme:

    • Joséphine Marchand (1876-1957) dit "la Fine à Nina"

  • ses trois enfants:

    • Marie (1900-1975)

    • Eugène (1901-1939)

    • Eugénie (1904-1978)

  • sa mère:

    • Marie-Joséphine Servoz (1848-1911) veuve d'Ambroise Birraux (1833-1895) dit "Braise à Nina"

  • un nourisson:

    • Louis Viollaz (1905 à La Beunaz-1976):

      • neveu de François Birraux (1873-1925)

      • se marie en 1928 à Saint-Paul avec Marie Julie Burnet (1908-1982) originaire du hameau de Chez Charvin, Saint-Paul

Recensement de 1911

La maison est vacante car la famille de François Birraux (1873-1925) habite Chez les Râcles (voir chez "Do-yon"). Ils reviendront en 1931.

Cadastre de 1920

La maison appartient à François Birraux (1873-1925)

Recensement de 1921 

(location Mercier)

Il semble que la maison soit habitée par:

François Mercier (1881-1932) de Chevenoz et sa femme Julie Buttay (1872-1950) de Grange-Blanche (voir chez les "Buttay de Thonon") ainsi que leurs deux enfants:

  • François (1907 à Vacheresse-1973)

  • Marguerite (1912 à Grange-Blanche-1995)

En 1931, ils sont toujours recensés Chez Masson mais dans une maison voisine (voir chez "Cadet")

Recensement de 1926

La maison est inoccupée.

Recensement de 1931 

(maison Birraux)

Joséphine Marchand (1876-1957) dit "la Fine à Nina" veuve de François Birraux (1873-1925) qui habitait Chez les Râcles (voir chez "Pipa") vit avec trois de ses enfants:

  • Eugénie (1904-1978):

    • se marie en 1937 avec Joseph Chevallay (1895-1947) de Bénand (voir chez "Golliet"). Ils habitent le hameau du Fresnay à Saint-Paul

  • Jules dit "Jules à Nina" (1914-1941):

    • décède jeune d'un accident de vélo en revenant de Vinzier

  • Albert (1921-1948)

Recensement de 1936

Joséphine Marchand (1876-1957) dit "la Fine à Nina" veuve de François Birraux (1873-1925) vit avec un de ses fils:

  • Albert Birraux (1921-1948):

    • décède des suites d'un coup de pied de cheval

Le surnom "Nina":

  • "Nina" pourrait venir de la déformation du prénom d'un lointain aïeul : Noël Birraux (1743-1824) dit "Noël de vers la croix", originaire du chef-lieu (voir chez "la Micale")