Les surnoms de Chez Les Râcles

Situation

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 Chez Pipa

Lieu-dit: Chez les Râcles (anciennement Luxillié)

Cadastre sarde de 1730:

Il existe un grenier qui appartient à:

  • André Buttay (?) feu André (?):

    • il possède également deux autres maison dans le hameau (voir chez "Dian-Maret" et chez "Do-yon")

Construction de la maison:

Maison probablement construite vers 1790 par:

  • Claude Baratay (décédé en 1805) originaire de la maison voisine (voir chez "Pice")

1ère génération

(maison Baratay)

Claude Baratay (décédé en 1805) se marie en 1779 avec Claudine Jacquart (1752-1824) de Féternes. Ils ont trois enfants:

  • François (1781 à Lugrin-1821 à Bernex)

  • Marie (vers 1784-1846)

  • Françoise (vers 1786-1862) qui se marie en 1846 avec Maurice Curdy (1812-1891) dit "Pipa" originaire du Vernay (voir chez "la Fegue") qui est recensé ici en 1886

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886 

(maison Curdy)

Maurice Curdy (1812-1891) dit "Pipa" originaire du Vernay (voir chez "la Fegue") veuf de Françoise Baratay (vers 1786-1862) vit avec sa 2nde femme Annette Giroud (1828-1891) de Saint-Paul et leurs trois enfants:

  • Monique (née le 12 août 1863):

    • se marie en 1890 avec  Jean-Pierre Vernaz (né en 1854) de Chevenoz. Ils ont un fils:

      • Edouard Vernaz (1887 Chez les Râcles-1974) qui se marie en 1926 à Messery avec Marguerite Joséphine Servage (?)

  • Françoise (1868-1899 à Chevenoz)

  • Maurice (né le 24 mai 1872) dit "Pipa":

    • réside à Jussy, canton de Genève, à partir de décembre 1896 (chez Duvillard à partir de janvier 1897)

    • se marie en 1901 à Féternes avec Julie Lucie Dutruel (née le 23 août 1881) de Vougron, Féternes

    • toujours à Jussy lorsqu'il rentre de la guerre de 14-18 en janvier 1919

    • recensé à Vétraz-Monthoux en 1921 avec sa femme et sa fille: Marthe (née en 1907 à Jussy)

Il manque une fille:

  • Marie (née le 8 février 1865) qui est recensée comme domestique à Bénand (voir chez "les Dians") se marie en 1888 avec Paul Laurent Guyon (né le 31 décembre 1862 à Machilly)

En 1857, Maurice Curdy (1812-1891) dit "Pipa" ci-dessus, résidait à Montreux

Recensements de 1896 et 1901 

La maison est inoccupée.

Recensement de 1906 

(maison Marchand)

Julienne Boisseaux (née le 27 mars 1857), veuve de Joseph Marchand (né le 1er janvier 1855), qui était recensée aux Places (voir chez "le P'tit Bolet") repasseuse, vit avec ses trois enfants:

  • Joséphine (née en 1886)

  • Clarisse (née le 4 septembre 1892 Chez Bochet, Saint-Paul)

  • François (1895 à Saint-Paul-1978) 

Recensement de 1911

Julienne Boisseaux (née le 27 mars 1857) veuve de Joseph Marchand (né le 1er janvier 1855), vit avec son fils:

  • François Marchand (1895 à Saint-Paul-1978 à Thonon):

    • poilu de 14-18, blessé (décoré de la croix de guerre étoile de bronze en 1937)

    • se marie à La Forclaz en 1923 avec Louise Franceline Mercier (née le 28 août 1899) de la Forclaz

    • Il habitera Thonon où il sera successivement: camionneur livreur en 1924, voiturier en 1927, manoeuvre usine à gaz en 1937

En 1921, Julienne Boisseaux est recensée à Vétraz-Monthoux, comme domestique chez un curé en retraite 

Cadastre de 1920

La maison appartient à :

  • François Chevallay (1878-1961), originaire du hameau de Chez les Râcles (voir chez "les Tuin-nes")

Recensement de 1921

(maison Chevallay)

François Chevallay (1878-1961) vit avec: 

  • poilu de 14-18, blessé trois fois à la guerre de 14-18 par des éclats d'obus: "Excellent soldat a toujours accompli son devoir". Médaillé militaire

  • se marie en 1923 à Saint-Paul avec Célerine Marie Seydoux (1884-1955) originaire de Trossy (voir chez "le Rosset"). Ils ont des jumeaux:

    • René Edmond (1923 à Saint-Paul-1960 à Cranves-Sales)

    • Lucienne Marcelle (1923 à Saint-Paul-2004 à Ambilly) qui se marie à Cranves-Sales en 1950 avec Henri Alfred Munier (?)

une domestique:

  • Marcelle Chevallay (1903-1976) du chef-lieu (voir chez "Perron")

Recensement de 1926 

(maison Birraux)

Joséphine Marchand (1876-1957) dit "la Fine à Nina" de Saint-Paul, veuve de François Birraux (1873-1925) dit "Nina", qui était recensée Chez les Râcles en 1921 (voir chez "Do-yon") vit avec ses cinq enfants:

  • Eugène (1901-1939) qui habitera ici:

    • se marie en 1927 avec Eugénie Chevallay (1903-1981) du chef-lieu (voir chez "Farandôle")

  • Eugénie (1904-1978)

  • Juliette (1906-1934):

    • se marie en 1928 avec Joseph Chevallay (1895-1947) de Bénand (voir chez "Golliet"). Ils habitent le hameau du Fresnay à Saint-Paul

  • Jules (1914-1941) dit "Jules à Nina"

  • Albert (1921-1948)

En 1931, tout le monde redéménage Chez Masson dans la maison paternelle (voir chez "Nina") sauf Eugène (1901-1939) qui reste ici

Recensement de 1931

Eugène Birraux (1901-1939) vit avec sa femme Eugénie Chevallay (1903-1981) dit "la Génie à Farandôle" du chef-lieu (voir chez "Farandôle") et leur fils aîné:

  • François dit "François à Farandôle"

Recensement de 1936

Eugène Birraux (1901-1939) vit avec sa femme Eugénie Chevallay (1903-1981) dit "la Génie à Farandôle" et leur deux fils:

  • François dit "François à Farandôle" qui habitera Saint-Cloud:

    • se marie avec Marcel Glémarec

  • Marcel dit "Marcel à Farandôle" qui habitera Thonon:

    • se marie avec Micheline Vidal

Après le décès de son mari Eugène Birraux (1901-1939), Eugénie Chevallay (1903-1981) se remarie en 1947 avec Alfred Chevallay (1905-1976) originaire du chef-lieu (voir chez "Fred du Moulin"). Ils habiteront la ferme Buttay au chef-lieu (voir chez "Buttay").

Après 1947

(grange Birraux)

La maison est vacante et sert de grange à: 

  • Lucien Birraux (1899-1977) dit "Lucien à Nina" du chef-lieu (voir chez "Nina")

Vers 1999

La maison est détruite car elle menace de s'effondrer sur la route.

Les surnoms "Pipa" et "Nina":

  • "Pipa": les quelques personnes qui se souviennent de ce surnom disent aussi la "Pipe". Etait-ce de gros fumeurs ? C'est possible, une histoire dit qu'un de ces Curdy faisait fumer son fils jeune, vers 6-7 ans ! Une pipe c'est aussi un petit fourneau, est-ce qu'ils en fabriquaient ? C'est possible pour une famille où il y avait des forgerons, cloutiers et tonneliers.

  • "Nina" pourrait venir de la déformation du prénom d'un lointain aïeul : Noël Birraux (1743-1824) dit "Noël de vers la croix", originaire du chef-lieu (voir chez "la Micale")