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Les surnoms du sommet de Trossy
chez Dôdon anciennement: Chez les Bounhommes |
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Lieu-dit: Trossy Cadastre sarde de 1730 (maison Peillex): En 1730, il existe une "maison et grange" qui appartient à:
2ème génération Claude Peillex (1691-1768) se marie en 1711 avec Gabrielle Mariettaz (1680-1746) originaire de ?. Ils ont trois fils:
3ème génération maison divisée entre deux frères Un côté est habité par: Honnorable Amed Peillex (1712-1790) se marie en 1733 avec Marie Buttay (1712-1771) originaire de Chez Buttay (voir chez "Padon"). Ils ont quatre filles:
La descendance de cette branche Peillex semble s'arrêter ici L'autre côté est habité par: André Peillex (né en 1713) se marie:
4ème génération François Peillex (1745-1824) dit "Grabelet" se marie:
— "Un déplorable accident est arrivé lundi matin, vers dix heures, sur le chemin de grande communication n° 21, entre Saint-Paul et Evian. Le nommé Peillex Joseph, de Bernex, conduisait un chargement de planches à Evian ; il était accompagné de son beau-frère Jacquier André. Arrivés à la descente de Forchex, Peillex mit le sabot et mena le cheval par la bride. Jacquier suivait la voiture. Tout à coup, le sabot s'étant échappé de la roue, la voiture imprima une violente secousse au cheval, qui se raidit sur ses jambes; malheureusement, le reculoir, qui était en mauvais état, se rompit, et le cheval ne pouvant plus retenir la voiture partit à fond de train. Jacquier accourut pour aider son beau-frère à maintenir le cheval dont il n'avait pas lâché la bride; il reçut un coup de brancard qui le jeta dans le fossé. Quelques mètres plus loin, Peillex était renversé à son tour et les roues lui passaient sur le corps. A soixante mètres de là, deux jeunes gens, Gagneux Joseph et Cruz Joséphine, qui se rendaient à Evian, furent, surpris par la voiture qu'ils n'avaient pas entendu venir. Le premier fut renversé dans le fossé, et la fille, lancée dans un ravin profond d'une quinzaine de mètres qui borde la route. Le cheval et la voiture roulèrent également dans le ravin ; les brancards se cassèrent et le cheval ne se fit point de mal. Le chargement fut arrêté sur la pente par deux arbres. La fille Cruz et Peillex ont été relevés sans connaissance par les habitants du Forchex et déposés sur des lits où ils reçurent les soins de M. le docteur Albert, qui jugea leur état presque désespéré. En effet, la fille Cruz expira à huit heures du soir sans avoir recouvré la parole. Quant à Peillex, il a repris ses sens, mais on doute qu'il survive à ses blessures. Les blessures reçues par Jacquier et Gagneux n'ont pas de gravité." Article paru dans "le Courrier des Alpes" du 12 mars 1867 5ème génération Joseph Peillex (1796-1888) dit "le Bon-homme, Grabelet", qui est recensé ici en 1886, se marie en 1825 avec Françoise Buttay (1804-1864) de Chez Buttay (voir chez "Ti-Tiens"). Ils ont sept enfants:
Historique de la maison depuis le recensement de 1886: Recensement de 1886 La maison est mitoyenne un côté est habité par:
l'autre côté est habité par: Joseph Peillex (1796-1888) dit "le Bon-homme, Grabelet" accompagné de:
Il manque le frère et la soeur de Marie-Elise ci-dessus:
Recensements de 1896 et 1901 La maison n'est plus mitoyenne
Recensement de 1906
Recensement de 1911 (maison Jacquier) Alexis Jacquier (1881-1960) dit "Alexis à Dôdon" originaire de Trossy (voir chez "les Matis") vit avec sa femme Rosalie Chevallay (1880-1968) dit "la Rose à Dôdon", originaire de Langin (voir chez "les Flandres") et leurs deux enfants:
"ANNECY. — Cour d'assises de la Haute Savoie. — Les vols dans l'arrondissement de Thonon. — La première affaire concerne les nommés Alfred Jacquier, né le 30 décembre 1901, à Bernex, arrondissement de Thonon, célibataire, journalier, sans domicile fixe, accusé de vols qualifiés, vols simples, menaces de mort sous condition et port d'arme prohibée;— François-Marie Guillet, née le 10 décembre 1837, à Thonon, chauffeur à la compagnie P.L.M. à Annemasse, accusé de recel d'objets volés, et Marie-Louise Bardet femme Chatelain, née le 2 janvier 1832, à Chevenoz, menagère à Thonon, accusée de recel d'objets volés, de recel de malfaiteur et de recel d'insoumis. Jacquier, qui est un des malfaiteur les plus dangereux, avait été poursuivi à l'âge de 15 ans, par le tribunal correctionnel de Saint-Julien, pour abus de confiance ; il avait été acquitté comme ayant agi sans discernement. Il a à répondre devant le jury de quatorze cambriolages.Voici très succinctement les faits : Sorti le 2 juin l921 de la prison où il venait de purger une peine de un an pour vol, Jacquier commettait, dès le surlendemain, 4 juin, nuitamment, deux vols, au préjudice de Mme veuve Peillex, ménagère et M. André Chevallay, cultivateur. Chez Mme veuve Peillex, il s'emparait d'effets d'habillement, et chez M. Chevaliay d'une somme de 11 fr. 90 et de divers effets. Le dimanche 12 juin, à 4 heures du soir, à Anthy, il s'introduisait dans la maison d'habitation de Mme veuve Mariettaz, fouillait les meubles et, n'ayant pas trouvé d'argent ni d'objets à sa convenance, partait sans rien emporter. Ce même jour vers 7 heures du soir, Jacquier était trouvé couché dans le fenil de Mme Dubouloz, ménagère à Anthy, et disparaissait peu après, cette dernière n'ayant pas tardé a constater la disparition d'une somme de 76 francs, dans le tiroir d'un meuble. A Reyvroz, hameau de Bioge, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, il s'introduisait, par escalade, dans le magasin de Mme Julie Zivisler, née Charpier et s'emparait dans le tiroir-caisse d'une somme de 200 francs et emportait également des effets et divers objets estimés 282 fr. 50 Le dimanche 21 août, la maison de M. Chevallay, dit Bontemps, cultivateur a Bernex, recevait la visite de ce cambrioleur qui s'appropriait 5 bons de la Défense Nationlale de 1.000 francs chacun, de 2 billets de banque de 1.000 francs, de 8 billets de 100 francs, de deux montres, des draps de lit, etc. Aucune effraction ne fut constatée, jacquier s'étant servi, pour ouvrir la porte d'entrée, de sa propre clef, celle-ci ayant été découverte par lui dans une cachette, à proximité. Dans la nuit au 19 au 20 septembre, il cambriolait le magasin de la coopérative de Bernex, géré par Mme Pasquier, née Vesin, et s'emparait d'effets et de linge, ainsi que d'une somme de 8O francs dans le tiroir-caisse. Cette même nuit, il s'introduisait dans les mêmes circonstances dans le magasin de M. Michel Birraux, négociant à Bernex, et emportait une somme de 150 à 20O francs, trois parapluies et une petite glace. Egalement, le 20 septembre, vers une heure du matin, à Vinzier, il dérobait chez M. Béchet (Jean-Marie), débitant, au moyen d'escalade et d'effraction, une somme de 250 francs renfermée dans le tiroir d'une machine à coudre, deux bouteilles de vin bouché et un vêtement caoutchouté. Dans la nuit du 2 au 3 novembre, à Larringes, Jacquier opérait dans le magasin de M. Jacques Boccard, gérant de la coopérative, puis emportait des effets et autres objets estimés 108 francs, ainsi qu'une somme de huit francs trouvée dans le comptoir. La nuit suivante, il cambriolait à Saint-Paul une villa inhabitée, appartenant à une dame du nom de Schoeffer. Trouvé le lendemain matin dans une dépendance de cet immeuble, par les voisins, MM. Marchand et Ernest Baudois, nantis de deux paquets de linge et divers objets provenant de son vol, il réussissait avec sa bicyclette, à prendre la fuite pendant que le fils Marchand allait prévenir le garde-champêtre et la gendarmerie et que M. Baudois le gardait à vue, et non sans avoir menacé de son revolver ce dernier. Le 21 décembre, à Neuvecelle, Jacquier était surpris, par M. Fernand Ducret, escaladant la terrasse de la villa « Mon Miroir », appartenant à M. Passetemps Marmoni et s'empressait de détaler. La nuit suivante, entre 2 et 4 h.40 du matin, à Meillerie, il s'introduisait dans la maison de M. François Ruffin, pécheur, en passant à travers les barreaux de fer d'une fenêtre et s'emparait dans une commode de 711 fr. 50. Dans la nuit du 3 au 4 mars 1922, Jacquier, désertant l'arrondissement de Thonon, opérait à Taninges, dans une villa inhabitée, appartenant a Mme veuve Gerdil, née Baud, et emportait en outre de bijoux, de divers objets et effets, une somme de 1.700 francs en or et 250 francs en pièces d'argent, le tout représentant une somme très importante. Ce cambriolage effectué, il se rendait à Annemasse, au domnicile de Guillet, le co-accusé, et lui remettait les pièces d'or et d'argent et les divers effets et objets à lui conserver ou à remettre à la femme Chatelain, également co-accusée, gardant sur lui les bijoux et retournait à Taninges. Pendant ce temps, la gendarmerie avait eu connaissance du vol et arrêtait peu après, dans un café, le cambrioleur qui était trouvé en possession des bijoux volés, ainsi que d'un revolver chargé. Le cambriolage perpétré à Taninges était le quatorzième de la série de vols opérée par Jacquier qui, transféré à Thonon à la disposition du Parquet, fit des aveux, au cours de l'instruction habilement menée. Ayant appris l'arrestation de Jacquier, Guillet s'était rendu en Suisse et avait échangé contre 3.200 francs argent français et 200 fr. argent suisse, la somme de 1.700 francs en or. Il remit 3.000 Francs et les objets provenant du vol commis à Taninges à la femme Chatelain. M. le juge d'instruction de Thonon poursuivant l'enquête de cette importante affaire, la femme Chatelain fut arrêtée à son tour et inculpée. En outre de recel d'objets volés, l'accusation lui reprocha d'avoir caché, chez elle, à Thonon, dans son grenier, du 14 octobre 1921 au 26 février 1922, Jacquier qui était l'amant de sa fille âgée de 16 ans, tout en connaissant sa situation d'insoumis au point de vue militaire et sachant, en outre, qu'il était sous mandat d'arrêt depuis le 21 juin de l'année 1921. Guillet, poursuivi pour exportation de pièces d'or, a été condamné, par la Cour d'appel de Chambéry à 6 mois de prison avec sursis et 2.000 francs d'amende. Les renseignements recueillis sur le compte de la femme Chatelain sont mauvais. Quant à ceux fournis concernant Guillet, ils ne lui sont pas défavorables. M. lmbard-Sarrazin, substitut, occupe le siège du ministère public. MMes Arnaud et Hémery, du barreau d'Annecy, et Me. Andrier, du barreau de Thonon, sont assis au banc de la défense. Etant donnée la longueur des débats de cette affaire, un treizième juré est adjoint au jury. La lecture de l'arrêt de renvoi et de l'acte d'accusation faite par le greffier dure près d'une heure. Seize témoins seront entendus au cours des débats. Il est procédé ensuite à l'interrogatoire de Jacquier qui reconnaît la matérialité des faits des quatorze cambriolages qui lui sont reprochés, à part certaines circonstances qu'il nie.. Les débats de cette importante affaire de vols et complicité ne se termineront vraisembablement que tard dans la soirée aujourd'hui mardi." Article paru le 24 octobre 1922 dans Le Petit Dauphinois. Cadastre de 1920 La maison appartient à Alexis Jacquier (1881-1960) dit "Alexis à Dôdon" Recensement de 1921 Alexis Jacquier (1881-1960) dit "Alexis à Dôdon", poilu de 14-18, vit avec sa femme Rosalie Chevallay (1880-1968) dit "la Rose à Dôdon" et leurs trois enfants:
Recensement de 1926 Alexis Jacquier (1881-1960) dit "Alexis à Dôdon" vit avec:
Recensements de 1931 et 1936 Alexis Jacquier (1881-1960) dit "Alexis à Dôdon" vit avec sa femme Rosalie Chevallay (1880-1968) dit "la Rose à Dôdon" et leurs trois enfants:
Après 1968 La maison devient vacante. Les surnoms "Grabelet", "Bon-homme","la Vardaf" et "Dôdon":
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