Les surnoms du Pied de Trossy

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Chez Dupraux

Lieu-dit: Trossy

Cadastre sarde de 1730:

Il n'existe pas de maison à cet endroit en 1730.

Construction de la maison:

Maison probablement construite vers 1860 par:

Historique de la maison depuis le recensement de 1886:

Recensement de 1886

(maison Dupraux)

Joseph Dupraux (1834-1914) charpentier, vit avec sa femme Véronique Boisseaux (1832-1918) originaire du Songeon (voir chez "Boisseaux de l' Envers") et quatre de leurs enfants:

  • Geneviève (née le 11 juin 1870):

    • se marie en 1894 avec François Neury (né en 1871) de Corsier, canton de Genève (leur fils Joseph Neury (né en 1896) se mariera avec Marie-Angélique Chevallay (1897-1980) de Bénand (voir chez "les Aubins"))

  • Véronique (née le 3 novembre 1871):

    • se marie en ? avec M. Desjardins (?), originaire de Seine-et-Oise

  • Maurice (1876-1900)

  • François (1877-1913)

Il manque les deux aînés:

  • Joséphine (née en 1867):

    • se marie en 1890 avec Jean Joseph Rongeard (1862 à Fillinges-1915 à Contamine-sur-Arve) coiffeur

    • en 1896, ils sont recensés au hameau de Pouilly à Contamine-sur-Arve avec leur fils Eugène-Etienne (né le 7 juin 1893)

  • André (1869-1944) qui réside successivement à:

    • Saint-Cergues, près d'Annemasse, où il est domestique, lors de son conseil de révision

    • Jussy, canton de Genève, chez M. Vouillard, cultivateur, à partir de février 1892

    • Albertville, savoie, à partir de septembre 1893

    • Esserts, commune de Gilly, canton de Vaud à partir de juin 1894

    • recensé ici à partir de 1896 (voir ci-dessous)

Recensement de 1896

Joseph Dupraux (1834-1914) charpentier, vit avec sa femme Véronique Boisseaux (1832-1918) et deux de leurs enfants:

  • André (1869-1944)

  • Maurice (1876-1900)

Recensement de 1901

Joseph Dupraux (1834-1914) charpentier, vit avec: 

  • sa femme:

    • Véronique Boisseaux (1832-1918)

  • son fils:

    • André (1869-1944)

  • sa belle fille (épouse d'André ci-dessus):

    • Alice Seydoux (1877-1953) dit "la Fouère", originaire de Trossy (voir chez "le Rosset")

Recensement de 1906

Joseph Dupraux (1834-1914) charpentier, vit avec: 

  • sa femme:

    • Véronique Boisseaux (1832-1918)

  • ses fils:

    • André (1869-1944):

      • réside à Genève, rue du Mont Choisy, à partir de mars 1907, 

      • de retour à Bernex à partir de juillet 1914

    • François (1877-1914) qui sera condamné par les tribunaux:

      • de Belley, le 29 décembre 1906, à 50 frcs d' amendes pour infraction à la police des chemins de fer

      • de Thonon, le 30 juillet 1908, à 15 jours de prison pour coups et blessures

      • de Thonon, le 21 octobre 1909, à 6 mois de prison pour coups et blessures 

  • sa belle fille (épouse d'André ci-dessus):

    • Alice Seydoux (1877-1953) dit "la Fouère"

  • une petit-fille:

    • Marie (1902 à Chêne-Bougerie-1944)

Recensement de 1911

Joseph Dupraux (1834-1914) vit avec sa femme Véronique Boisseaux (1832-1918) et leur fils:

  • François (1877-1913):

    • sera condamné le 2 mai 1912 par la cour d'assise de Haute-Savoie à 10 ans de travaux forcés pour tentative d'assassinat. Il est affecté à la section d'exclus coloniaux le 30 juillet 1913 et décède à la Guyane Française le 6 octobre 1913

"Cultivateur fusillé: Evian-les-Bains 5 février. (par dépêche de notre correspondant particulier.) La nuit dernière à la suite d'une discussion entre les nommés Dupraux, âgé de 34 ans, et Joseph Jacquier, âgé de 30 ans, cultivateurs de Bernex, Dupraux a fusillé Jacquier à bout portant. La victime a été transportée à l'hôpital dans un état désespéré. Ce matin, Dupraux s'est constitué prisonnier à Evian." Article paru dans Le Journal du 6 février 1912:

"— Jeudi a comparu, sous l'inculpation de tentalive d'homicide, le nommé François Dupraux, né à Bernex, cultivateur, demeurant à Bernex, célibataire. Voici les faits : le 2 février dernier, vers 1 h. du matin, M. Maurice Jacquier regagnait son domicile à Bernex, lorsqu'il fut atteint par un coup de feu tiré à 12 ou 15 mètres de lui. L'arme dont il avait été fait usage était chargée avec du plomb n° 0. Jacquier reçut des blessures nombreuses aux épaules, à la nuque et dans le cuir chevelu: ces blessures n'ont pas eu de conséquences funestes et ont seulement déterminé une incapacité de travail de 50 jours environ. Mais la courte distance à laquelle le coup a été tiré, la charge employée, la partie du corps visée par l'agresseur ne peuvent laisser aucun doute sur l'intention qu'avait celui-ci de donner la mort à sa victime. Dupraux est condamné à 10 ans de travaux forcés et 10 ans d'interdiction de séjour." Article paru dans L'Avenir savoyard du 9 mai 1912

Cadastre de 1920

La maison appartient à André Dupraux (1869-1944)

Recensement de 1921

André Dupraux (1869-1944) vit avec sa femme Alice Seydoux (1877-1953) dit "la Fouère" et leur fille:

  • Marie (1902-1944)

Recensement de 1926

André Dupraux (1869-1944) vit avec: 

  • sa femme:

    • Alice Seydoux (1877-1953) dit "la Fouère"

  • sa fille:

    • Marie (1902-1944)

  • son beau-fils:

  • sa petite-fille:

    • Thérèse Servoz (1924-2018)

Recensement de 1931

André Dupraux (1869-1944) vit avec: 

  • sa femme:

    • Alice Seydoux (1877-1953) dit "la Fouère"

  • sa fille:

    • Marie (1902-1944)

  • son beau-fils:

    • Joseph Servoz (1897-1939):

      • en 1937 il est surveillant d'usine éléctrique à Bioge

  • ses trois petits-enfants:

    • Thérèse Servoz (1924-2018)

    • André Servoz dit "André à Dupraux" ou "André à la Fouère"

    • Gilberte Françoise Servoz

Recensement de 1936

La maison est vacante car la famille Dupraux a déménagé dans la maison voisine (voir chez "la Fouère") 

Après 1936 

(location Jacquier)

La maison sera louée, notamment à: 

  • Max Jacquier (1912-1978) dit "Max à Cayen", du sommet de Trossy (voir chez "Régis à Cayen") et sa femme Alexandrine Chevallay (née le 7 décembre 1915) du Songeon, où ils habiteront par la suite (voir chez "André de Genève")